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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 10:55
L'amour est dans le pré : le bilan (2/2)

L'amour est dans le pré est TERMINE pour cette année.

Pour cette deuxième soirée de bilan, Karine Lemarchand est encore aller se frotter à ses chers agriculteurs... pour la dernière fois de l'année! Ouf, elle va pouvoir retourner à Paris et s'habiller normalement. Côtoyer des gens normaux aussi. Il était temps !

Et elle a commencé avec Caroline. La fille à dada qui rigole tout le temps. Sauf que, ça rigole ça rigole mais ça drague rien de rien. Que dalle. Nada. RIEN!

Que de la gueule en somme. Tu la vois, à première vue, cette fille respire le bonheur, et plus tu creuses, plus tu distingues l'immensité du problème... de la fille compliquée, légèrement tournée sur elle-même...

C'est un contraste vivant cette fille qui rayonne (un peu trop?) de rires et sourires et qui semble froide comme un vieux paquet de pâtes froides collées entre-elles.

Donc Karine Lemarchand nous re-re-re-raconte toute la non-non-non-histoire de Caroline.

PA-SSIO-NNANT!

A la fin, on comprend que la Caroline voudrait bien se taper les "beaux gosses de l'émission", à savoir Marc, Gilles ou Nicolas. Mais la distance, le boulot, blablablabla... Bref, ça sera JAMAIS simple avec Caroline. Elle continuera à rire dans le vent... et dans le vide!

...

Après y'a François et Maryline. Notre couple 100 % "Geonnie-alidet"... Ca s'aime, ça rigole mais ça sent surtout la cancoillotte... bon, tout ça est un peu bas de plafond mais il faut de tout pour faire un monde...

Karine plombe l'ambiance en parlant "enfant"... D'un coup, François se remémore le pourquoi de sa participation à l'émission. Maryline lui lance un regard dépitée because elle est trop âgée... François ricane... Gros moment de malaise... Je le sens mal...

...

Après y'a Christophe. Celui qui s'est fait prendre dans le piège à loup de la Christelle. Cette dernière avait joué la chaudasse avant l'arrivée de l'autre prétendante et une fois désignée par Christophe comme "l'heureuse élue", Christelle est redevenue elle-même : chiante, froide, super chiante, casse-couille, emmerdeuse, distante... Un classique de "L'amour est dans le pré"...

Plus moyen de reculer pour le pauvre Christophe qui lui dit qu'il l'aime alors qu'elle : "il lui faut du temps"... Pauv' petite chose insupportable.

Et puis aussi Christophe nous apprend qu'il arrête l'agriculture. On s'en fout, nan?

...

Sinon, pour ce bilan, on a eu des nouvelles de Chrystelle qui a réussi à venir sans ses 12 000 insupportables clébards (et l'odeur qui va avec). Là encore, on se retape toute l'histoire. Chrystelle ne parle que chiens mais ses prétendants aussi donc ça l'emmerde... Ben ça tombe bien, nous aussi!

En gros, l'espèce de Ken-consultant-en-porsche s'est soudainement rendu compte que le trou paumé de Chrystelle c'était quand même vachement paumé. Donc la Chrystelle reste seule avec ses 12 000 chiens.

...

Après on a eu Marc. Bon, là, je vous avoue un petit passage à vide. Sa voix caverneuse de dépressif du sud-ouest.... Son regard de bigorneau pas frais... ça pousse juste à faire dodo. J'ai rien compris. Il regrette, il rappelle une fille puis l'autre, qui sait pas, qui sait plus... C'est "psychanalyse party" tous les jours chez Marc.

...

Enfin, on a eu droit à notre Thierry national. L'agriculteur des Alpes-Maritimes drôlement pas maritimes. Celui pour qui le coup de foudre était arrivé. Aurélie et Thierry semblaient "s'être toujours connus"... Bon, et puis là finalement, on sent le Thierry nettement moi chaud. La Aurélie a sans cesse la larme à l'oeil. Ca sent la rupture imminente à plein nez. On verra...

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 13:13

C'est le temps du bilan. Karine Lemarchand traverse donc, pour la seconde fois de l'année, le périph', rechausse ses bottes et remet son hypocrisie en bandoulière. Elle court de bosquet en bosquet à la recherche de nouvelles fraîches... qu'elle parvient à extraire grâce à une succession de questions version mitraillette (t'es amoureux? t'as couché? elle est bonne?...)

On commence avec Émeline, la rabbit addict.

Figurez-vous qu'elle file le parfait amour avec Aurélien après avoir dit à peu près 12 000 fois "même si physiquement, Aurélien n'est pas mon genre"...

Le mec, il a intérêt à avoir confiance. Tu sens que dès qu'un mec physiquement au top va passer devant Émeline, elle va pas se poser 3 000 questions avant d'aller tâter de la carotte.

Bref, donc Karine Lemarchand penche la tête, murmure "c'est trop mignon"...

Et là, tu sens qu'elle va avoir du mal à faire ça pendant 4 heures.

Tu sens bien que, intérieurement, elle est dévastée à l'idée de s'émouvoir devant des histoires d'amour de beaufs pour la sixième année consécutive.

Mais bon, Karine est une "pro", elle pense très fort à sa paye, et ça lui donne même la force de nous faire le coup de l’œil mouillé.

...

On enchaîne avec Thierry. Ce dernier nous conte sa belle histoire : sa mère omniprésente, son incapacité à draguer, la fuite de la candidate choisie... On se retape TOUT.

Et puis finalement, tout fini bien, parce qu'une jeune femme en camping car est tombée amoureuse du Thierry qui résume la situation : "ça va impécab'" (un peu comme s'il s'agissait d'une voiture qui démarre bien).

Là, Karine Lemarchand a un regain d'énergie. Elle met le paquet. Séquence "Actors Studio". Elle se mord la lèvre, penche la tête, fait l’œil mouillé, enchaîne les "c'est trop mignon" et les "c'est trop chou".

Karine est à fond.

Elle s'essuie les yeux. Thierry continue avec ses 15 mots de vocabulaire : 'c'est impécab', vraiment impécab'. Karine transforme son début de fou rire en sanglots. C'est brillant. Bravo Karine. Isabelle Adjani peut aller se rhabiller.

On a droit à la séquence interview de la mère relou de Thierry. Elle glisse une confidence : "dès que Plus Belle la Vie est fini, ça se téléphone"... Ouais, grâce à l'amour est dans le pré, tu sais enfin QUI regarde "Plus Belle la Vie".

...

Après ce grand moment de cinéma, Karine rejoint Bertrand. On sent qu'elle est crevée là. Elle a tout donné pour la séquence du Thierry. Là, elle est ramollo. Le Bertrand n'a pas choisi de prétendantes, du coup, il a opté pour une jeune fille du coin. D'ailleurs beaucoup mieux que ses prétendantes. A tout point de vue. Bref.

Bertrand fait du Bertrand. Pas glamour quoi. Il adore les expressions imagées mais qui sentent le frigo pas net : "je t'aime plus fort que le rochefort", "faut que je me bouge le fion", "peut-être qu'elles n'aiment pas le saucisson (=bistoukette)"...

...

Après, Karine rejoint Nicolas. Sans Magalie le Nicolas. Il a l'air complètement libéré de la tête. Faut dire que la Magalie le portait sur la tronche son côté "casse-couille". Donc on a droit à un Nicolas tout joyeux mais surtout tout seul. Echec quoi...

...

Après, j'ai eu comme un coup de mou sur Gilles. En gros, nada, niet, RIEN.

...

Puis bouquet final sur Virginie et Matthieu. Karine tente de lancer la discussion sur le sexe mais sans succès... Le Matthieu n'a toujours pas récupéré de lèvre supérieure mais il a l'air gentil. Et surtout il parvient à supporter Virginie !

L'amour est dans le pré : mais que sont-ils donc deviendus?
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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 09:53
The famous "dépression de rentrée"
Début septembre. Le travail reprend, les trajets reprennent, l'école des enfants reprend, les emmerdes au boulot reprennent : LA DEPRESSION aussi fait sa rentrée!

Une bonne vieille envie de se pendre avant même le réveil. Tu es au fond de ton lit mais tu sens que CA COMMENCE ! Tu perçois quelques chants d'oiseau... Tu sens l'obscurité de la chambre se dissoudre lentement mais SUREMENT. Puis succèdent des petits râles d'enfants qui s'éveillent, puis lever de The Other Person...

Cette fois, je suis seul dans le lit... Je repasse les événements de la veille : le chef qui gueule, l'équipe qui soupire... je pense à ceux de la journée qui s'annonce : cette merveilleuse réunion avec l'autre #*+!?@ de sa race...

Et puis l'esprit divague : je me barre au Mexique et je disparais dans une cabane au bord du Pacifique à boire des noix de coco, personne ne me retrouvera... non, je joue au loto, je gagne et je vais pisser sur le bureau de mon chef en dansant la macaréna avec des trombones sur les tétons... oui mais pour ça faudrait déjà que je commence à jouer au loto... non, je me fais arrêter pour dépression, je suis en dépression, là quand même!!! J'ai pas envie d'aller au boulot, c'est grave, nan?

Ioudg' déboule alors dans la chambre en hulullant : PAPAAAAAAAAAAA!!!!!!! Un moment à la fois mignon et stressant. Il me grimpe dessus, s'allonge sur moi. Je lui caresse le dos, je sens sa respiration, sa chaleur... Je m'apaise... Puis soudainement, il commence à rebondir sur mon ventre façon : "je fais du cheval"... je manque de m'étouffer/vomir... Au moins, une chose est sûre : je suis réveillé !

Et puis Jo' entreprend de jouer au tambour avec la poubelle en inox.... Autant dire que même les voisins sont réveillés.

The Other PErson est déjà prête à partir pour sa journée. Elle est belle, elle sent bon, elle part dans un tourbillon... On ne se voit déjà plus. et on est le 5 septembre...

BOUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 16:05

 

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Allez, on continue pour le debrieff de L'Amour est dans le pré, fournée 2014.

 

Oui, parce qu'il y a eu des oublis...

 

Prenez Virginie par exemple. La jeune agricultrice a choisi deux prétendants. Un grand et un petit. Elle choisit le petit Mathieu. Adorable le Mathieu. Il parvient à supporter les rires de la Virginie et c'est pas rien je vous l'assure. Dans mon canapé, au bout de 15  secondes, je suis en crise de thétanie.

 

Bref, Mathieu est très bien. Sauf peut-être, cette lèvre supérieure absente qui lui donne un air permanent de petit lapin grignotant une carotte. Ou de mamie ayant perdue son dentier (dirons les plus méchants).

Nos deux tourtereaux s'envolent pour la Corse. Dans un bel hôtel. Ils arrivent tout coincés et dès le lendemain de la première nuit, ils sont tout détendus, tout langoureux... Bref, en Corse : ça nique et pis c'est tout.

 

...

 

Sinon, y'a eu aussi la Caroline. Travaillant dans le milieu du cheval, Caroline est super relou avec ses histoires de poneys.

J'ai toujours l'impression que ces fans de chevaux ne se sont pas remis de leur poney vert ou rose qu'ils ont eu à 5 ans et qu'ils rêvent de passer leur vie à leur brosser la queue.

Donc la Caroline n'a pas une minute à accorder à ses prétendants because les dadas-les dadas-les dadas-les dadas...

 

Car le cheval n'est pas une passion comme une autre. Non. C'est vraiment LA passion relou qui t'oblige à faire chier tout le monde avec ça.

 

Caroline est très sympa mais glousse tout le temps. Heureusement pour nos oreilles, les producteurs de L'Amour est dans le pré l'ont mise en décalé avec Virginie, sinon, les tympans des téléspectateurs n'y survivraient pas.

 

Enfin beaucoup de bruit et de rires pour pas grand chose. Ca finit en déclamation sur "l'amitié, c'est trop bien" (mmh), "on va se revoir" (oui oui oui), "c'est trop bien, on est amis, les choses sont claires" (ben voyons).

 

Donc bref, Caroline va continuer à faire du cheval mais pas en chambre. Caroline va continuer à brosser de la queue... de cheval. Et Caroline va continuer à mater des étalons... dans son manège.

 

...

 

Autre agriculteur qui va repartir bredouille : Bertrand.

Au rang des passions chiantes, Bertrand a opté pour (roulement de tambour) :  la vieille voiture dont personne ne veut. Donc deux prétendantes au bord de la depression vont passer la semaine à mater des 2CV en panne. Elles partent donc avec bonheur. Y'a bien eu une sombre histoire de machine à laver, j'ai pas tout suivi mais en gros Bertrand aime l'authenticité (les vieilles voitures, la vaisselle à la main...). On s'en fout, nan?

 

...

 

Sinon, dans la série éleveuse de chiens (une première! ça nous change des névrosées du cheval), on a la Chrystelle.

Intéressante la Chrystelle qui ne se remet toujours pas qu'une espèce de Ken déboule chez elle pour "apprendre à mieux la connaître". Ce Ken roule en Porsche. Ce Ken bosse dans la finance (mais dans le Pas-de-Calais... louche!) Et pourtant, il a l'air profondément touché par la Chrystelle, éleveuse de  gros "iench".Dans la série relou, c'est pas mal l'élevage de chiens. Tu ne peux pas faire un mètre sans qu'un engin à poils d'un mètre de haut bondisse dans tes pattes. Mais le Ken, il s'y fait. Et puis, je ne sais pas. C'est moins relou que les chevaux.

Je suis curieux de connaître l'odeur qui règne chez Chrystelle rapport à 1542 12512 chiens qui dorment dans le salon mais à part ça, ils sont plutôt mignons les deux tourtereaux car assez improbables.

 

...

 

Bon, les autres ne me m'ont pas franchement marqué.

 

...

 

Nicolas qui fait encore un sport insupportable (j'ai oublié le nom).Et qui pète les couilles de tout le monde avec ça. (Pourquoi les agriculteurs ont toujours des passions : 1- chiantes ; 2-bizarres?? Vous avez trois heures.)

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 12:00

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Je sais, le bon vieux temps des debrieff de l'Amour est dans le pré semble bien loin...

 

Alors, je vous propose pour cette édition, un debrief global, moulé à la louche, fumé au feu de bois, grillé à l'ancienne...

 

Cette année, beaucoup moins de pépites...

 

Plus les années passent, plus les agriculteurs sont préparés comme des bêtes de concours.

 

Fini le bon temps des repas à même la boîte de conserve, fini le temps des familles option "100%-consaguinité", fini la belle époque des curage de dents à table, des ballons de rouge au ptit dej et des trognes de "soupe aux choux"...

 

Maintenant, on a de l'agriculteur à la culotte propre et à la quenotte droite!

 

C'est drôlement chiant quoi...

 

Comme Marc, par exemple. Lui, c'est le beau gosse de la saison. Chaque année, on y a droit au paysan sexy. Sauf que bien souvent, et c'est encore le cas, le charme ne dure pas très longtemps... Une foultitude de bombasses prêtes à tout postulent pour venir tâter de la courgette du sud-ouest... Le beau Marc (qui, quand il parle, t'as l'impression qu'il est au fin fond d'une caverne alors qu'en fait il est à 10 cm de toi... très chelou) choisit deux brunes pénibles.

 

Et alors que Marc avait un boulevard devant lui avec le choix de plein de jeunes filles au top, il finit dans sa ferme avec deux névrosées qui découvrent au bout de deux jours que le sud-ouest c'est loin de chez elle et Marc bon ben bon hein? ouais... trop sympa... mais bon hein heu... voilà quoi! Bref, le gros plan loose alors que ça sentait la love story made in M6...

 

Si on repart à la recherche de pépites, y'en a deux éventuellement qui pourraient concourir...

 

Le premier, c'est François.

 

Car François est fan de Johnny... mais le vrai fan hein, avec poster dans le salon et tout et tout. Il invite dans sa Franche-Comté, une Maryline bretonne et une Marie-Paule, marseillaise avé l'accent.

 

Marie-Paule exerce le doux métier de spécialiste en relooking. Ce qui ne te rassure pas vraiment sur la notion de bon goût du côté de la Bonne Mère, des calanques, de la bouillabaisse et de tout le bordel. Car, la plupart du temps, Marie-Paule est saucissonée dans un jean à paillettes... Elle pourrait sans problème participer à l'émission "Nouveau look pour une nouvelle vie" mais pas en tant que Christina Cordula... Non, plutôt en tant que cas désespéré à relooker d'urgence si elle ne veut plus qu'on lui jette des cailloux dans la rue...


Et la Marie-Paule cultive une folie douce qui lui fait faire des trucs improbables comme rouler des pelles à un veau, allumer un taureau en rut en le traitant de "niqueur"...

 

On ne sait pas bien pourquoi mais le François ramène à la Marie-Paule un portrait du Johnny en point de croix ! Marie-Paule chavire de bonheur devant cette tapisserie de Bayeux version beauf.

 

Finalement, le François choisit la timide Maryiline et sa coiffure étrange à base de boucles sur le côté et de mèche applatie sur le dessus... Du coup, l'amour explose à coup de bisous du soir au matin sur fond de Johnny... C'est beau quoi. Ils pourraient directement enchaîner sur "Confessions Intimes" sans même un raccord.

 

Comme voyage d'amour... ils choisissent une destination exotico-érotico-paradisiaque : DUBLIN. Dublin et ses canaux couleur Guiness, Dublin et son ciel gris, Dublin et ses obèses à tous les coins de rue, bref Dublin l'enchanteresse ! En même temps, c'est raccord avec nos deux tourtereaux. 

 

...

 

L'autre pépite, c'est Thierry. Le Thierry, il vit dans le Centre de la France. Il est adorable le Thierry.

Il vit avec sa mère dans une ferme au milieu de nowhere (c'est plat, c'est vert, c'est pas glam' du tout du tout du tout). Il élève des chèvres. Lors du speed dating, on avait l'impression que tout lui irait au Thierry. Il veut juste une femme gentille auprès de lui. Pas de critères pointus, non, juste une personne humaine (le truc avec des bras et des jambes et une grosse forme ronde avec de longs poils sur le dessus) pour partager son existence... Donc il choisit un peu au pif, et l'autre ben ça lui va... C'est pas bien compliqué chez le Thierry...

 

...

 

Sinon, y'a le Christophe vendéen qui nous a choisit deux modèles bien différents... Un pot à tabac aux cheveux rouge et un pot à tabac blond version Paris 16e. Deux options à la base un peu semblable mais au packaging bien différent. La personne aux cheveux rouge quitte l'aventure. Il reste avec la petite blonde bien élevée. Mais comme tous les deux sont trop gentils/propres/polis... ben ça va pas faire de la galipette de sitôt. C'est chiant.

 

...

 

Sinon, y'a un autre Thierry du côté des Alpes-Maritimes. Enfin, plus "Alpes" que "Maritimes" le Thierry parce qu'il n' a pas de ferme entre le Martinez et Carlton. Non, il a une ferme au sommet d'une montagne drôlement difficile d'accès (bloqué chez lui 6 mois l'hiver). Lui, il a choisi une seule et unique fille que s'apelorio Aurélie. Aurélie est charmante mais un brin illuminée.

Chaque année, on y a droit à notre couple "c'était écrit dans les étoiles du ciel", "nous, c'est comme une évidence depuis le début", "je commence une phrase, il l'a termine"... Euh... oh les gars!!! C'est juste que t'étais toute seule avec tes chats à mater l'amour est dans le pré un soir d'hiver et que tu as écris pour rencontrer ce mec. Après Karine Lemarchand en mal d'émissions voyeuristes s'est chargée du reste...

 

En attendant, entre deux déclamations de poème à l'être aimé, le Thierry glisse à sa dulcinée qu'elle bouffe trop de viande et qu'elle a un cul de jument. Ca fait tout de suite retomber la folie douce en vigueur depuis deux jours mais finalement après une balade dans la montagne, ça repart...

 

...

 

Et puis il y a plus de filles cette année. C'est drôlement chouette !

 

Ou pas.

 

Oui, parce que cette année, on a de la Emeline qui élève des lapinous. 

 

Donc la Emeline. Ben, très sympa au début. Puis, vite casse couille. En fait, Emeline est un peu impressionnante car elle est over sûre d'elle.

 

Elle bloque sur un mec pas très beau et explique que c'est tout à fait son genre.... Pendant ce temps, elle fait la moue devant un beau gosse trop drôle en expliquant qu'elle préfère le physique de l'autre... Bref, on y comprend...

 

...

 

Sinon, quoi d'autre... On a du Christophe-tout-bougnat. Lui, il commence par inviter une certaine Chrystelle.

 

Pas folle la Chrystelle, vue qu'elle est seule avec l'agriculteur le temps d'une journée (après l'autre prétendante déboule... c'est le cas de le dire...), elle SAUTE sur l'occasion pour lui faire comprendre qu'elle aimerait bien un rapprochement physique et tout le bordel.

 

Stratégie déjà mainte fois expérimentée dans L'Amour est dans le pré. Une fois l'engin de Monsieur pris dans le piège à souris de Chrystelle, celle-ci pleurniche quand l'autre arrive. Le Christophe (qui a eu droit à une brouette scandinave suivie d'une turlute moldave toute la nuit) dégage cette dernière pour choisir Chrystelle. Celle-ci peut alors ranger sa souricière au placard et révéler son véritable caractère : CHIANTE/CASTRATRICE/NEVROSEE.

 

...

 

La suite bientôt...

 

 

 

 

 


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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 14:43

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Allez, hop! Un petit débrieff télé !


Ca faisait longemps...

 

Et oui, en tant que jeunes parents, nos samedis soirs ne sont pas toujours placés sous le signe de la fête et de la picole. Enfin, de la picole, ça si. A domicile, c'est toujours possible.

 

Et c'est vrai que les soirs d'hiver, les sirènes de The Voice, le programme tout calibré/standardisé de TF1 sont parfois bien attirantes...

 

Le succès de cette émission repose sur un concept efficace. Un chanteur(se) se produit devant quatre jurés dont le siège est retourné. S'ils sont séduits par la prestation, ils se retournent. A l'issue de la chanson, le candidat doit choisir parmi les jurés retournés lequel sera son coach pour continuer à avancer dans l'émission.

 

A concept efficace, lassitude ultra rapide.

 

En fait, c'est TOUJOURS un peu pareil quoi !

 

Niveau coach, on a de la Jenifer, du Florent Pagny et, nouveauté cette année, du Mika.

 

Chacun doit camper un personnage bien reconnaissable. Parce que le samedi soir, on ne te demande pas de réfléchir, ton cerveau est en pilote automatique. La télé est là pour délivrer du ronron pas trop sophistiqué...

 

Donc, en gros le Florent Pagny, c'est le mec sale qui s'habille en pantalon en cuir (le dernier en France?) et en veste en croco. C'est pour rappeler le côté Patagonie qu'il a la moitié du museum d'histoire naturelle sur le dos ?

 

A côté, t'as la Jenifer. Jenifer en futur coach, tu n'y crois pas et pourtant c'est vrai. Mais le mieux, c'est qu'elle même ne semble pas croire à cette blague géante. La plupart du temps, elle est hyper gênée car les "élèves" chantent juste dix fois mieux qu'elle. Donc la Jenifer, c'est la fille sexy du programme. Ok ? Alors anorexie, robe en grillage avec montrage de culotte et crinière de lionne corse (?) sont au programme.

 

Ensuite tu as Mika. Qu'est ce qu'une Pop star internationale est venue faire là??? Impôts à payer ? Ennui à tuer ? Français à pratiquer ?

 

Bref, lui, c'est le branchouille-rigolo-homo qui fait que de raconter des bêtises avec sa copine Jenifer. Donc, allez hop, on l'habille en costume bleu (futur Michou?), on lui fout des baskets, parce qu'il est cool et surtout il nous la joue petit garçon mal élevé qui se met debout sur la chaise et et qui appuie sur le bouton avec ses fesses.

 

Ah oui, et puis j'allais oublier le quota Quebecois. Le Garou. Tojours aussi Quasimodesque. Beaucoup trop de dents. Beaucoup trop d'accent. Beaucoup trop d'attitude américaine à deux balluches.

 

Bref, ça démarre. Ils sont retournés et attendent le futur mec qui prendra leur place, ou pas? En fait, l'histoire montre que c'est surtout "ou pas" qui se passe...

 

Là, c'est le moment du petit portrait. Objectif : faire pleurer dans les chaumières.


Laénala, petite cambodgienne adoptée à 2 ans alors qu'elle allait être dévorée vivante par un crocodile drôlement méchant. Bon Laénala est peu autiste, elle entend mal aussi mais Laénala a un rêve : devenir chanteur. Oui, parce que Laénala va bientôt devenir un homme. Une situation difficile qui explique qu'elle soit SDF. Ses parents adoptifs l'ayant abandonné un soir de Noël dans une décharge. Mais sinon, Laénala va bien. Elle a rencontré un punk à chien qui lui fait faire des sculptures en canettes de bierre. Et qui l'a tappe un peu aussi des fois quand il a trop bu. Mais heureusement, Laénala s'accroche à son rêve : devenir un grand chanteur.

 

Une fois que tu es bien attendri, on te balance la Laénala qui a une superbe voix... Tout le monde se retourne. Laénala pleure. Elle choisit Jenifer parce que quand elle avait 12 ans elle regardait la Star Ac' et puis voilà, elle croit que son rêve va se réaliser... Et en fait, y'a peu de chances!

 

En gros, c'est ça tout le long.

 

Puis, vient le moment drolement cruel de l'ex star au bout du rouleau. Là clairement, ça sent le redressement fiscal qui s'est mal passé, le divorce dévastateur, la chute dans la drogue... Bref, l'espoir d'une revanche sur la vie, l'envie de revenir au top, la volonté d'enlever l'étiquette "RINGARDE" de son front...

 

Comme ça, on a eu droit à de l'ex-L5, à de la Douchka des années 80, à des ex-finalistes d'émissions du même style.

 

Là, évidemment, ce qui est complètement affreux, c'est que évidemment personne ne se retourne.

 

Parce qu'autant on t'as bien fait chouiné avec la cambodgienne adopté/handicapé/trans/SDF, autant on adore te faire détester l'ex star tombée au fond gouffre et à qui personne ne va tendre la main...

 

Sinon, pour pimenter un peu l'émission, le Nikos te propose une variante : "mets toi dans le peau d'un juré !"

 

En gros, pas de portrait larmoyant cette fois. Non, comme les coachs, juste la voix. Sauf que l'exercice et surtout le traitement se répète à chaque fois. Et oui, il faut montrer le décalage qui peut exister entre une voix et un physique. Compris ?

 

Une voix de grosse black fumeuse option gospel ? En fait, c'est un nain albinos de Charente-Maritime.

 

Une voix de Castra qui entonne un air d'opéra? En fait, c'est un mec au physique de camionneur en tee-shirt Pastis 51 et à casquette Cochonou.

 

Une chaude voix qui susurre une chanson en italien? En fait, un gros roux à kilt.

 

Bref, vous avez compris... et je crois qu'on va éteindre, nan?

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:56

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Allez, un petit billet consacré aux gnafrons ! Ca faisait longtemps...

 

J'imagine les célibs' se dirent : "pfffff, il nous saoule avec ses grumeaux" et les parents penser : "chouette, je vais me sentir moins seul"....

 

En fait, tout se passe un lundi matin. Le lundi matin, il doit y avoir un taux de suicide super élevé rapport à la dépression collective qui semble régner en maître.

 

En plus, je sors d'un week-end avec des amis. Traduction : cocktail alcool et manque de sommeil. "Hihihi hohohoh hahaha". Trop lol le samedi soir sauf que tes amis n'ont pas de gamins donc eux, c'est grasse mat' le dimanche matin pendant que toi, tu bouffes du Tchoupi dès 6 plombes du mat'...

 

Donc ce lundi matin, la depression était drôlement dépressive. Et puis, jour de chance. Ce matin là, The Other Person avait rendez-vous dans la pampa donc je devais m'occuper de Jo' et Ioudg'. Oui, je sais, pour une femme, s'occuper de deux gamins en même temps, c'est normal. Mais moi, en tant que digne représentant du mâle qui se plaint, m'occuper des deux gnafrons, c'est grimper l'Himalaya un jour d'Apocalyspe.

 

Pour couronner le tout, ce matin là, Ioudg' a des yeux en croûte de sel. Mais jaune la croute de sel. Pour les célibs, ça veut dire conjonctivite la croûte de sel jaune qui t'empêche d'ouvrir les yeux. Donc le Ioudg', il était moyen de bonne humeur rapport à ce truc jaune et sec qui empêche les paupières de faire leur boulot de paupière (se baisser, se relever...).

 

Je déclenche le plan Orsec. J'envoie Jo' aux toilettes pour faire le pipi du matin, pendant ce temps, je nettoie les yeux de Ioudg avec des kilos de lingettes et de produits pour les yeux (enfin, je crois bien que c'est du produit pour les yeux...). Ce dernier pousse des hurlement à faire sauter les lames du parquet. Jo' hurle à son tour : "Papa, j'ai fait cacaaaaa", ce qui est un appel à l'essuyage à la main...Grand moment de bonheur et de sensualité qui me fait regretter dans la seconde ma vie de célibataire...

 

Finalement, je libère Ioudg', je vais essuyer Jo' "(j'ai fait caca liquide Papaaaa", me précise ma princesse), je repars choper Ioudg' pour l'habiller sauf que depuis quelques jours Ioudg' fait une allergie à l'habillement. Donc, j'ai droit à des convulsions comme si j'allais l'empaler vivant alors que juste, je veux lui mettre un body.

 

Pendant ce temps, je hurle sur Jo' d'aller mettre une culotte car Jo' est exhib de nature et elle cultive une passion pour le défilé à poil, surtout devant les baies vitrées qui donnent sur la rue...

 

Je parviens à habiller Ioudg'. Je vais voir si Jo' a mis sa culotte. Je la découvre nue en train de dessiner sur le parquet...

 

Je passe sur les hurlements, les leçons de morale sur le mettage de culotte, sur l'interdiction d'écrire autre part que sur une feuille, une putain de feuille, c'est pourtant pas compliqué à comprendre!!!!

 

A y'est Jo' est habillée. A mon tour. Je prend ma douche mais Ioudg a une passion pour la douche donc je passe les 3 minutes de lavage à retenir la porte car Ioudg' attaque le bordel. Qui a dit que la douche était un grand moment de détente et de bien-être.

 

Finalement, je m'habille, je mets le manteau de Jo' et le manteau de Ioudg'....

 

Ah oui : LE MANTEAU DE IOUDG....

 

Flashback : tellement bourré le week-end chez les copains, j'ai oublié le manteau de Ioudg... Par un hasard drôlement hasardeux mais dans le bon sens cette fois, je peux compter sur un second manteau. Car oui, Jo', 3 ans, est à moitié voleuse. Grâce à elle, on a gagné un manteau qu'elle avait caché sous la poussette un jour de courses... Sauf que, forcément, le manteau a un superbe antivol dans le dos.

 

Donc, je mets le manteau à Ioudg qui parade avec un superbe antivol dans le dos.

 

Direction : la nounou.


Objectif : convaincre la nounou que Ioudg n'a rien du tout à l'oeil (en cas de conjonctivite, la nounou refuse les enfants et ce jour là, c'est juste impossible de se libérer) et que se balader avec un antivol dans le dos, c'est normal...


Résultats : bafouillage en règle devant la nounou qui commence à dire "il a l'oeil bizarre non?" puis qui insiste "il aurait pas une conjonctivite???".... rebafouillage de ma part..." ah non, c'est rien du tout, c'est de la fatigue..."... regard noir de nounou qui veut dire "prends moi pour une conne, ton gamin tu lui as astiqué l'oeil trois heures pour qu'il soit net mais les micro bouts de croute de sel jaune dans les cils JE LES VOIS!!!!"

 

Bilan : je négocie un délai de quatre heures... Je précise que Ioudg a un antivol dans le dos mais rien de plus normal, on a acheté un nouveau manteau mais la vendeuse a oublié d'enlever l'antivol...

Regard désespéré de la nounou : "mais qu'est ce que c'est que cette famille??????"

 

Après, c'est direction l'école de Jo'. Comme je suis à la bourre de chez la bourre, je me gare comme une merdasse. Je sors, décroche Jo' de son siège, sors le cartable et on commence à courir vers l'école... quand surgit un policier municipal... "Monsieur, vous enlevez votre voiture de là, ici, c'est pour les bus..." je regarde en direction de ma voiture... il y a là au moins quatre voitures avec des parents qui descendent leurs gamins... "Mais eux, ce ne sont pas des bus"... "c'est de vous que je parle, me crie dessus le policier, vous dégagez! Tout de suite!"

 

Bon ben là, que dire... qui s'amuse à piquer une poupée vaudou à mon effigie?????

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:05

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Dans un quotidien parfois tristounet et répétitif, oui, c'est vrai, la télé peut t'apporter de petits moments de rire...

 

En ce moment, par exemple, je suis très Connasse!

 

Au bureau, entre midi et deux, un petit coup de connasse et c'est sur, je me marre tout seul devant l'écran.

 

Le problème de ce genre de petite émission rigolote/subversive/décalée, c'est qu'elle repose sur un concept amusant mais dont la durée de consommation est plutôt courte.

 

Au bout d'un an de Minute Blonde/Un gars, une fille/Caméra café... on te sort :

 

- les betisiers qui ne font rire que les acteurs,

- les hors série spécial "festival de Cannes",

- on te fait venir des guests stars (Roselyne Bachelot, Chantal Goya...),

- on te sort le long métrage au scénario improbable et au succès impossible

 

Bref, on rallonge la sauce jusqu'au moment où l'émission bascule dans le has been total. Du hype, on passe directement à la case ringard. Bref, le syndrome Bêbête Show.

 

Cette émission complètement subversive dans les années 80, ringardisée par l'arrivée des Guignols de l'info et qui a eu le mérite de disparaître de nos écrans.

 

Le syndrôme Bêbête show a atteint à son tour les Guignols de l'info... tellement drôle pendant les campagnes de Chirac et aujourd'hui devenus indigestes...L'humour est prévisible, la grille de lecture archi connue et rabâchée et au lieu d'être subversive, l'émission devient une caricature du politiquement correct.

 

Et les Guignols de l'info, eux, n'ont pas l'élégance de disparaître... parce qu'ils nous ont fait rire en 1995, ils sont devenus une espèce d'icône intouchable, des fonctionnaires du PAF qui vont au turbin tous les jours sans conviction...

 

Aujourd'hui, voilà que le symdrôme Bêbête show touche une émission que j'aimais aussi particulièrement : le Petit Journal.

 

D'une petite pastille rigolote où on se foutait de l'émotion surjouée de Céline Dion et des grosses ficelles du monde politique, on est passé à une émission d'une demi-heure avec Yann Barthès en grand commissaire du "ce qu'il faut penser" pour être jeune et fashion...

 

Piqué par les critiques sur le fait que le Petit Journal, "c'est pas du journalisme", Yann Barthès investit le domaine des enquêtes sérieuses (et tout et tout). Et pour cela, il envoie régulièrement un ado prépubère qui s'appelle Martin. Le jeune Martin se promène sur les  endroits chauds du globe pour faire des analyses digne de Oui-Oui, journaliste d'investigation au pays des Bisounours. Le tout avec sa petite chemise moulante et sa mèche bien étudiée... C'est.... ridicule ou bien?

 

En gros, à la fin, le message à retenir est donné, d'un ton très concerné, par le Martin-Oui-Oui qui vient de découvrir avec effroi que, derrière le périph' :  l'eau, ça mouille, la violence, c'est mal, le capitalisme, c'est drôlement vilain, la pauvreté, c'est super triste, le mauvais goût, c'est pas beau...

 

Après, Yann Barthès nous remet une couche de rééducation politique : si t'es contre la mariage pour tous, t'est un gros con, si tu n'écoutes pas du rap, t'es un ringard, si tu es contre le retour de Léonarda, t'es un facho... Bref, faut choisir son camp, celui du Bien, celui de Yann Barthès, celui des mèches sympas et des vestes The Kooples.

 

Le seul truc vraiment drôle, la minute Pop, si bien présentée par Yann aux origines de l'émission est désormais le jouet d'Ophélie. Une poupée de cire qui commence sa chronique en remuant son cul devant la caméra. Bizarre... pourtant Yann Barthès, grand juge du politiquement correct, fustige le sexisme et cette société toute vilaine qui cantonne les femmes au rang de potiches à longueur d'émissions...

 

 

Autour de moi, je vois bien qu'il y en a encore plein qui sont sous le charme du Yann à poil gris mais de plus en plus, le catéchisme bobo passe mal... D'où le syndrôme du Bêbête show... Encore hype mais bientôt ringard.

 

D'ailleurs, je ne leur jette pas la pierre. Ici aussi, le syndrôme du Bêbête show guette... il y a eu les grandes heures des debriefs de L'Amour est dans le pré et autres Mamans cherchent l'amour et puis maintenant... plus beaucoup d'actu, moins de folie...

 

Allez hop ! Bêbêteshowisation en vue pour tout le monde!

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 15:06

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Un soir de semaine en novembre... The Other Person bosse... les boubous dorment...

 

Que faire?

 

A la télé, Stéphane Plaza.

 

M6, qui avait été la première chaîne à se lancer dans la veine des émissions de coaching, ne laisse manifestement pas tomber une recette qui marche...

 

Au début, il y avait "Super Nanny". La dame qui t'apprend à élever tes gamins parce que t'es rien qu'un ado attardé incapable de dresser d'éduquer un gamin. 

 

Après il y a eu "C'est du propre". Les dames qui t'apprenent à ranger because t'es rien qu'un gros porc avec un poil géant dans la main.

 

Il y a eu "cauchemar en cuisine", ou un légionnaire/chef étoilé hurle sur des restaurateurs qui élèvent des morpions de pizza dans leur frigo.

 

Il y a évidement, l'Amour qu'il est dans le pré, ou Karine Lemarchand prend par la main les agriculteurs pour leur expliquer dans quel trou ça se met.


 

Et puis, il y a l'agent immobilier en chef : Stéphane Plaza.


 

Celui-là a des pouvoirs de magicien sur mon cerveau. Il m'agace mais je ne peux pas m'empêcher de regarder ces émissions qui sont toujours foutues sur le même scénario :

 

1- je te dis que ta maison est une sombre merde;

2- tu es désespéré, dont tu baisses le prix;

3- je fais venir une copine parisienne trop hype qui redécore le tout façon ikea + couleurs taupe/blanc;

4- tu pleures de joie devant ta maison toute refaite, limite t'as plus envie de la vendre;

5- je t'explique que ta maison reste intrinsèquement une sombre merde donc tu dois encore baisser ton prix de vente;

6- ah oui, au fait, faut aussi que tu payes la décoration ikea de ma copine bobo

7- je te fais venir des visites

8- je t'obliges à accepter une offre 50 000 euros sous ton prix because il faut un happy end à mon émission.

 

Bref, c'est TOUJOURS pareil. Tu rajoutes les deux versions de candidats :

 

- le couple de retraités qui rêve de partir s'installer dans le sud.

+ L'avantage, c'est que leur déco est à chier datée. Stéphane Plaza va pouvoir se foutre de la gueule du papier à pein à fleur et de la collection de poules naines en terre cuite de Robert.

- L'inconvénient, c'est que des fois, le Robert, il a juste envie de le tarter le Stéphane Plaza qui pouffe en desinguant le buffet de mémé

 

- le couple au bord du divorce

+ L'avantage, c'est que ça va sentir bon la maison de lotissement pas bien finie. ben oui, Mosieur étant plus occupé à renifler les fesses de la voisine que de finir la chambre du petit.

- Ca peut virer au glauque, surtout quand ils finissent par vendre trois fois en dessous de leur prix de départ.

 

Donc, bref, c'est toujours pareil mais moi, une soirée Stéphane Plaza, c'est comme si je mettais mon verveau en mode "mute"... Juste le RIEN à contempler. Un massage du cervelet par le vide. Une sorte de méditation post moderne. Le divertissement par le néant. Des fois, c'est bon!

 

Sinon, y'a quoi au ciné ?

 

Tiens Hunger Games 2.

 

Une crise d'ado à 35 ans, un soir de novembre, ça le fait, nan?

 

Donc, je pars direction le cinéma. Je m'engouffre dans la salle et là.... moyenne d'âge 15 ans. Une odeur d'eau précieuse flotte au milieu des fauteuils. Des appareils dentaires luisent dans l'obscurité. Ca, c'est le côté rigolo.

 

Et puis, alors que le générique commence... ben ça continue à causer... les ados s'interpellent, rigolent...

 

Le film commence VRAIMENT... et les ados continent comme s'ils étaient au mac do...

 

Bon, ben forcément, je commence à maudire cette génération d'abrutis...

 

Et puis entre deux rires, les téléphones qui vibrent.... la lumière de l'écran du téléphone de ma voisine qui m'énerve... Elle commence à envoyer des textos.... et elle passera TOUT le film à envoyer des textos, juste après les bzzzzzzzz de son putain de portable qui vibre.

 

Le film est assez prenant (une chasse à l'homme qui serait un jeu de téléréalité en gros) mais pour les ados, c'est pas suffisant, y'a besoin de faire autre chose pendant ce temps...

 

Bref, j'ai vu un film pour ados. Et c'est trop nul les ados.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 14:13

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Comme vous l'aurez remarqué, j'ai du mal à tout faire.

 

Et ce blog, un poil déserté ces derniers temps, est une preuve que "putain, ça passe trop vite"...

 

Or, qui dit "putain, ça passe trop vite, j'ai le temps de rien",a souvent pour conséquence une dépression latente à 40 balais que s'apelorio "putain, j'ai 40 balais, une vie de con, je veux profiter"... Souvent, ça passe par se taper une pétasse du bureau à gros nichons, faire des tournées de bar avec son pote d'enfance ou partir au Mexique manger des tacos et élever des chèvres ou l'inverse.

 

D'ailleurs, j'arrive au stade où mes cousins mariés en grande pompe dans les 90' sont soit cocus, divorcés ou malheureux pour cause de méchante crise de la quarantaine qui emporte tout sur son passage...


Pour l'instant, je fais tout pour éviter ce scénario catastrophe. Et j'ai un atout de poids : The Other Person. Je l'aime comme au premier jour et pourtant la "lifepartnerisation" nous guette. vous savez ce truc où ta femme n'est plus ton amante/mère-de-tes-enfants/complice... nan, c'est rien qu'une partenaire de vie qui cogère l'entreprise familiale.

 

En plus, The Other Person a repris le boulot.

 

Du coup, la première semaine, on s'est simplement croisés. J'arrivais tard, quand elle dormait, et elle repartait au petit matin quand je dormais. Pendant une semaine, "l'autre" s'est résumé à une touffe de cheveux qui dépassait de la couette... avec option bisou avec une haleine de bouc affamé.

 

Le vendredi quand elle m'a dit "oh, c'est chouette, t'es allé chez le coiffeur" alors que ma visite chez le coupe-tiff remontait à lundi, j'ai commencé à paniquer.

 

Pareil, le jour où pour lui dire bonne nuit, j'ai eu envie de finir par "Bien cordialement".

 

Et pire quand j'ai pris mon agenda pour voir quand est-ce qu'on pouvait se caler un moment pour "se parler" des affaires courantes... banque , nounou and co...

 

Parce que je crois que toutes les affaires qui foirent commencent insidieusement de cette façon...

 

Heureusement, on a l'envie d'éviter cette vie de cons. Pour ça, on va se caler un déj pour debrieffer du bordel.

 

 

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