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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 16:14
Et oui, c'est le grand come-back de Mauricette!!!
 
Pendant les dernières vacances, j'ai retrouvé ma chatte...
 
Ex-jeune mère célibataire, ex victime de tournante des beaux quartiers, ex-parisienne, ex-lyonnaise, ex-angevine, ex bouffeuse de croquettes à 12 000 $$$...
 
Bref, quand on dit que les chats on 9 vies, et ben elle, elle ne doit pas être loin du grand trou noir avec des vers de terre dedans...
 
Comme on ne se voit pas souvent avec Mauricette, elle est du genre collante... ... et puis, elle est du genre un peu exhib aussi...
 
Ouais, c'est pas joli joli...
 
C'est comme ça qu'un beau matin, je décide de prendre des photos de fleurs...
 
Ca, c'est l'effet campagne au printemps...
 
Je deviens tout cul-cul la praline de la tête... j'ai envie de me rouler dans l'herbe, de faire des colliers de marguerite, de me foutre à poil dans le blé doré, de pioncer dans les buissons...
 
Vas-y donc que je canarde de la plante complètement mannequin de l'attitude avec mon nouvel appareil tout neuf...
 
Et puis voilà qu'il y a une espèce d'ombre grise sur toutes mes photos...
 
Comme un voile terne sur cette nature aux 1000 couleurs...
 
Bonjour l'appareil photo!!!!! Il n'arrive même pas à rendre l'effet de cette belle nature complètement printanière, complètement adolescente, complètement turgescente...
 
Oups! Merde! En fait c'est Mauricette qui me colle aux bask' avec son éternelle attitude de "je suis overbookée de l'attitude, je fais une thèse sur le reniflage de brin d'herbe, je ne te calcule même pas..."
 
Ca, c'est un truc qui parlera bien à ceux qui connaissent le félin de salon. Le chat se doit de TOUJOURS donner l'impression de se contrefoutre de l'Humain du coin alors qu'en fait, il le surveille! Il ne fait que ça même : le fliquer!
 
Un vrai service des RG avec des poils, des moustaches et des sortes de petits coussins de pattes un peu ridicules...
 
Bref... 
 
Je continue donc un peu plus loin ma ballade photographique sur le thème de la fleur de printemps...
 
 
Et voilà que ça recommence le reflet grisé en fond, le pire c'est que maintenant, ça gesticule et ça fait des reflets argentés au soleil drôlement printanier...
 
Bon, allez, je m'en vais suivre la Mauricette pour voir ce qu'elle a à me dire...
 
Elle m'entraîne donc dans les bas fonds du jardin, là où le potager rebelle
a pris le pouvoir et où le compost génère les vers blancs de Koh Lanta...
 
Là, Mauricette m'honore de sa plus belle tête de cul... genre, c'est moi qui la colle et elle en a ras la truffe...
 
Et puis Mauricette prend l'air vaseux, genre j'ai un bout de croquette coincé entre deux dents, en fait, elle commence sa transe félinesque...
 
Elle tourne la tête pour préparer son célèbre roulé-boulé...
 
Oeil aguicheur...
 
The famous "roulé boulé", je montre mes aisselles poilues, mes fesses douteuses et j'essaye de toucher le ciel avec mes coussinets...
Ouais, c'est drôlement limite, je sais...
Après, faut pas s'étonner...
 
Des lèvres, des poils et des moustaches...
Ca y'est la transe féline est finie... yeux de velours, regard de communiante... 
Et hop, pour terminer, pose de star de X... so glamourous...
C'était Mauricette.
 
Voilà, j'ai fini de vous saouler avec mes photos... 
 
Bon week-end!   
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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 10:30

Photo068.jpg

 

Me voilà donc à la tête d'un élevage de chats handicapés étranges...

 

Le chapin était très vorace, il semblait noyer son chagrin (absence de queue difficile à assumer) dans le whiskas.

 

Le mini-chat compensait sa maigreur par une extrême gentillesse. "Meou méou" qu'il disait l'œil baigné de bonté.

 

La tête de chaton, brièvement surnommée Marie-Antoinette, elle, ne disait pas grand-chose... Elle a fini je ne sais plus où... dans un cimetière pour têtes sans doute...

 

Mauricette élevait tant bien que mal sa drôle de portée même si ça lui démangeait la croquette de retourner faire des trucs à plusieurs bizarres dans le pool-house...

 

J'ai bien pensé faire venir les caméras de Confessions intimes parce que le tableau du chapin boulimique pour cause de manque de queue, le mini-chat atteint d'un TOC du sommeil et la jeune mère célibataire au bout du rouleau qui n'a qu'une envie c'est de bouger son corps en teu-boi, il y avait matière...

 

Et puis vint l'adolescence.

 

Le pauvre chapin se faisait moquer de lui par les copains du quartier... "t'as pas de queue, t'as pas de queue!!!!" qu'on lui lançait à la truffe...

 

Le mini-chat tentait de faire comme les autres mais sa constitution fragile l'obligeait à se reposer 23h/24h... genre c'était devenu une sorte de chinchilla. Vous savez ces animaux très mignons mais sans aucun intérêt puisqu'ils passent leur existence à pioncer...?

 

Et puis, il a fallu trouver des familles d'accueil drôlement motivées pour accueillir les handicapés chatons...

 

Oui, je ne me voyais pas trop en Gérard Holtz, à animer un téléchathon toute ma vie...et à domicile... 36 37, MO-BI-LI-SEZ-VOUS, tout ça...

 

Les voisins sont venus les voir avant de les adopter...

 

Par chance, le chapin dormait en rond dans son panier... on ne distinguait pas trop sa queue de Panpan moyen...

 

Le jour de la remise officielle, je ne me suis pas trop attardé. J'ai fait une bise au chapin et je suis parti en le laissant sauter comme un lapin dans le jardin des voisins.

 

Mes voisins étant âgés et donc un peu bigleux... ils ont mis une bonne semaine avant de se rendre compte que leur chat était en fait un chapin.

 

Comme ils sont un peu de la vieille école, ils l'ont très mal vécu.

A chaque fois que quelqu'un venait leur rendre visite, on leur disait : "il est très joli votre chat mais il lui manque une queue"...

Le Papi vivait cela comme une honte...

Ca devait résonner dans sa tête ("pas de queue, pas de queue, pas de queue, t'as pas de queue"...)
 

A chaque fois qu'on les voyait on avait droit à notre couplet "il est adorable le chaton que vous nous avez donné mais il n'a pas de queue!"... moi, je prenais l'air distrait genre que j'avais jamais remarqué qu'il se tapait une vieille queue option pompon de marin...

 

Et puis un jour, ils ont emmené le chapin se faire vacciner. Au retour, le chapin était drôlement tourneboulé par la piqure. Le Papi a voulu sortir sa voiture pour faire ses courses et Pouf le chapin!

Direction le paradis des chapins...

 

Le mini chat, lui, a été pris en pitié par la femme de ménage. Résultat, il s'est retrouvé à la campagne au milieu de 1000 autres bêtes sauvages et on ne sait pas trop comment... il s'est fait tuer par une tondeuse à gazon...


Direction le paradis des chats à scoliose...

Ouais, c'est super cloisonné les paradis à chats...
  

Mauricette, elle, est passée sur le billard. Pour clore cette période étrangement étrange, ma véto chelou m'a remis les ovaires de Mauricette dans une fiole...

 

Charmante attention, n'est-ce pas?

 

Et Mauricette a pu reprendre le cours normal de sa vie de chat égoïste...

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 11:41

Photo005.jpg

Mauricette... à moitié en train de loucher se pioncer dessus...

Aujourd'hui, on va parler chat.

 

Mon chat a un drôle de nom que je ne révélerais point ici afin de préserver sa vie drôlement privée, nous l'appellerons donc Mauricette.

 

Comme vous pouvez le constater sur la photo, Mauricette c'est une tuerie de chatte qui est trop belle.

 

Gris souris avec des yeux verts...

 

De la bombe de chat quoi.

 

Elle vivait avec moi à Paris dans un 20m² et elle commençait à tourner maboul rapport à l'environnement moyennement sauvage.

 

Elle devenait complètement teubée, elle n'avait aucune conversation ("miaou miaou"... super!) et d'ailleurs, elle passait ses journées à fixer un autre chat qui se trouvait dans l'immeuble d'en face.

 

Un truc à finir timbré.

 

Deux "no-life" qui se matent dans le fond des yeux du soir au matin.

 

Ca pouvait que finir au Sainte Anne des cats cette histoire...

 

C'est-à-dire là : Ste Anne des Cats, priez pour nous.

 

PA-SSIO-NNANT.

 

Heureusement pour elle, j'ai déménagé de Paris pour retourner à la case départ chez mes parents qui habitent une grande maison avec jardin.

 

La petite citadine qui ne connaissait pas grand-chose à la life à part le bruit des voitures et le ronron du frigo a été bien vite déniaisée...

 

Dans son nouveau quartier, ça pullulait de matous qui pensaient qu'à une chose c'était de tremper leur Sheba (pour dire "je t'aime" qu'ils disent, pffffff) dans la croquette moelleuse de mon chat à moi!

 

Mauricette se faisait poursuivre du soir au matin par d'énormes bestiaux plus vulgaires les uns que les autres.

 

Du chat à l'oreille poinçonnée, du chat avec de la croute purulente au nez, du chat à l'hygiène douteuse genre j'ai du caca collé dans les poils de derrière, du chat à l'haleine de sardine (Ah! Ca, on me dit que c'est normal!).

 

Bref!

 

Il y en avait un en revanche qui était toujours bien mis. Noir et blanc, genre smoking permanent, la classe quoi.

 

Il lui faisait gentiment la cour. C'était un poil Vieille France mais c'était tellement sympa.

 

Un jour de grand malheur, ma mère est allée dans le pool house pour vérifier que le filtrage de la piscine était bien en route.

 

Ce jour là, ma mère a mieux compris la signification du mot " tournante". En l'occurrence : une tournante de chats...

 

Ma parisienne de chatte était au milieu du sordide local, entourée par 4 matous dont celui qui se la pète Georges Clooney avec son smoking toujours bien repassé.

 

Tu parles qu'il était mieux éduqué que les autres...

 

Tous les mêmes, oui!

 

Bref, chez les chats aussi, le sexe mène le monde...

 

Ma mère a chassé tout ce petit monde à poils et à aéré un peu le pool house qui refoulait grave le vieux slip de chat pas net...

 

Les jours se sont enchaînés et ma Mauricette s'est transformée en chatte expérimentée, sure de son pouvoir de séduction. Elle affolait chaque jour un peu plus le quartier avec ses formes de déesse et ses yeux de jade hallyday.

 

Et puis, ce qui devait arriver arriva.

 

Mauricette a eu un retard de règles.

Elle a donc fait pipi sur la languette, tout ça...

Résultat : ENCEINTE!
 

De qui me direz-vous?

 

Et bien le plus sordide dans cette affaire, c'est qu'elle était sans doute enceinte des tocards du pool house de plusieurs chats.

 

Oui, une des particularités de la chatte, c'est qu'elle peut faire 5 bébés de 5 pères différents...

 

Bonjour le bordel à la Mairie pour que chacun reconnaisse le sien, le bon...

 

Remarquez, c'est peut-être pour ça qu'il n'y a pas de reconnaissance paternelle chez les chats...

 

Bref, donc Mauricette se trainait maintenant dans le jardin l'air complètement épanouie en se caressant le ventre avec ses coussinets.

 

Elle est devenue chiante. Elle exigeait du whiskas aux crevettes plutôt qu'à la dinde...


Elle soupirait quand tu étais assis sur le canapé pour bien te faire comprendre qu'il fallait dégager vite fait pour laisser ta place à la future mère qu'elle était...
 

Le matin, elle vomissait sur la moquette, le soir elle se couchait hyper tôt.

 

Bref, enceinte quoi!

 

Et puis LE grand jour est arrivé!

 

Mauricette a cherché un coin sympa pour pouvoir mettre bas.

 

Son choix s'est porté sur un fond de placard à slip...

 

Une fois débarrassé le lieu, c'était devenue une crèche tout à fait convenable.

 

Je lui ai tenu la patte, lui ai dit de bien respirer, d'être forte, de penser à la France, tout ça...

 

Son entrejambe s'est dilaté, puis à commencé à expulser des boules baveuses...

 

Premier nouveau né...

 

Ah, tiens, un gris.... tout petit!

 

Et puis un deuxième... tout gris aussi...

 

Et puis, et puis, c'est tout!

 

Citadine futile de son état, l'instinct maternel n'était pas véritablement ancré en Mauricette.

 

Une fois la ponte effectuée, elle a commencé à vouloir se tailler, genre "j'ai un rencard trop important, tu peux t'occuper des deux morveux un moment?".

 

Heureusement, je l'ai vite rappelé à l'ordre en lui énumérant ses devoirs de mère.

 

"Pffffffffffff.... relou" qu'elle a fait en retournant léchouiller maladroitement les boules de poil...

 

C'est là qu'en regardant de plus près les deux boules de poils qui venaient de naître, j'aperçois entre les plis des draps une troisième boule de poil...

 

J'écarte un peu le drap et là horreur, malheur, une tête de chaton... toute seule... sans corps...

 

Une tête de chaton, de type smoking, on lui voyait même le haut du nœud pap'...

 

Paniqué, je commence à rechercher le reste, pattes, queue, mocassins vernis et autres ventre...

 

Rien...

 

Mauricette jouait à la bonne mère en léchant ses petits mais toujours en gardant un œil sur l'horloge histoire de ne pas arriver trop à la bourre au pot de départ de Mistigris, le chat du voisin.

 

Un peu traumatisé par ma découverte digne d'un film d'horreur labellisé 30 millions d'amis, j'appelle la vétérinaire qui a la particularité d'être toujours très optimiste :

 

"Amenez-là tout de suite, elle a sans doute mangé le corps et les os vont lui broyer le tube digestif, votre chatte risque de mourir dans d'atroces souffrances parce qu'elle a confondu son petit avec une croquette géante..."

 

J'amène donc en catastrophe Mauricette et ses petits chatons chez la vétérinaire...

 

...et transporter une scène entière de la Nativité version poil et coussinet, je vous jure que ce n'est pas facile facile...

 

Bon, ok, je vous le concède, il n'y avait ni bœuf, ni âne...

 

Enfin, j'avais quand même une mère avec deux petits et demi.

 

Chez la vétérinaire pessimiste, Mauricette passe une radio.

 

Niet, nada, rien de rien...

 

Pas de corps en vue...

 

Mauricette a donc bien pondu... une tête, seule...!

 

On rentre à la maison un peu sous le choc de l'étrange histoire du chat sans corps et je décide pouponner un peu les chatons qui ont la chance d'être entiers... ou presque...

 

Un des chats a la particularité de ne pas avoir de queue mais plutôt une touffe style "queue de lapin"...

 

L'autre est vraiment très maigre, limite squelettique.

 

"Il a une scoliose" qu'elle avait décrété ma véto optimiste avant qu'on reparte...

 

Me voilà donc avec une chatte qui ne pense qu'à rejoindre ses copains pour boire des coups, un chat avec une touffe de lapin en guise de queue et un autre qui va se retrouver à devoir porter un corset à l'adolescence...

 

Bonjour le tableau...

 

Ah oui, j'oubliais, le bébé-tête, sans doute un coup d'éclat du Clooney cravaté qui se la joue complètement stylé alors qu'il finit à moitié le travail...


"What else" qu'il dit...

Ben un corps, ça serait déjà pas mal... c'est pas une option que je sache!

Bref de bref...

Les petits se sont développés tant bien que mal.

 

Le chat avec une queue de lapin (je propose de parler du "chapin" pour faire plus court!) est devenu un très joli petit chapineau.

 

Le chat avec une scoliose grandissait moins vite mais il était très gentil...

 

Mauricette élevait quand même ce petit monde en s'appliquant à être une bonne mère.

 

La suite est encore moins glorieuse...

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 13:40
chat-noel.JPG
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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 14:16



L'autre jour, dans une librairie, je suis tombé sur cette couverture...

Je la trouve géniale... le choix du titre et de la photo s'accorde parfaitement.

Et dans le même temps, il y a comme un paradoxe vivant...

Ben oui, comme l'illustre la photo, le chat on peut pas vraiment dire qu'il a une psychologie toute bien structurée...

Il en fait juste qu'à sa tête... et pis c'est tout!

Cette tête là, il peut aussi bien vous la faire parcequ'il a un truc qui le contrarie que pour vous faire juste chier.

Le chat, il faut dire que c'est un être à part.

Et franchement, j'aurais du mal à parler de psychologie du chat.

Déjà, le chat, faut être clair, il n'y a rien de plus égoïste.
Il te snobe grave. Il te ramène une souris agonisante dans ton lit. Il te vomit dans ta baignoire. Il te démonte ton canapé. Il te tapisse tes pulls de poils. Il a une haleine de bouc. Il pond des merdes de labrador. Il te réveille en miaulant ou en te léchant les paupières. Il déteste ta copine. Il ronge le fil de l'ordinateur. Il fait tripler ton frère de volume rapport à son allergie. Il vole ta tranche de jambon. 

Et toi, tu fais quoi ???

Tu le caresses...

Ouais, c'est un truc de malade mental tout ça...

En même temps, vous connaissez beaucoup de gens qui arrivent à se lécher les fesses avec la langue tout en ayant l'air classe??

Ben, voilà, le chat il mise tout sur son physique et sa grâce. Il peut faire les pires horreurs, ce con il a toujours de l'allure! Et toi, ben tu cours cette beauté illusionnante...

Le chat est un grand manipulateur...

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 14:40

Je reviens vers mon blog après une petite coupure…

Je vais essayer d'être fidèle au rendez-vous du mardi...
 

L'histoire qui suit vous parlera d'autant plus si vous avez chez vous une de ces sublimissimes petites bêtes à poil dénommés chats!

 

Comme tous les amateurs de chats, je suis un peu "grave" avec mon chat. Je pourrais en parler des heures.

 

En fait, je suis assez convaincu que les chats ont tout compris à la vie. Ils se concentrent sur les plaisirs essentiels : manger et dormir. Et au lieu de courir, comme nous, partout derrière je ne sais quoi, ils préfèrent mettre toute leur énergie à faire ces deux choses d'une façon appliquée, esthétique… voire quasi artistique!

 

A chaque déménagement, la problématique "chat" se pose donc avec insistance : assez grand pour disposer d'un espace "intéressant", idéalement un accès dehors pour prendre l'air…

 

Le problème c'est que cette fois, mon chat disparaît une semaine après mon emménagement. Mon appartement a perdu son âme à grandes oreilles ^^. Vide. Désert. Glacial. C'est affreux!

 

Il y a un accès à la cour d'immeuble et donc potentiellement à la rue mais mon chat n'est pas réellement téméraire, il serait plutôt du genre à avoir une attaque cardiaque à chaque coup de sonnette. Ne croyant pas encore à l'auto combustion, j'envisage donc la seule solution : mon chat est parti dans la cour, voire dans la rue.

 

Je pars donc dans la cour : RIEN! Je vais dans la rue, un peu désemparé, je ne sais pas bien comment m'y prendre. Habituellement, j'appelle mon chat en faisant une espèce de sifflement bizarre mais c'est un truc plutôt aigu, assez ridicule. J'imagine que d'un point de vue totalement extérieur, quand on entend ce bruit de bouche, on doit se dire que la grande Zaza ne doit pas être bien loin.

 

Je commence donc à parcourir la rue en émettant mon bruit de bouche hautement viril aux endroits où un chat peut se glisser. Zguizzzguuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiizgougnou
uuuummmmmmmmmmzzzzzzzzuuuu…


Aucun résultat...

 

Je continue en augmentant mon sifflement pervers. Une mamie se retourne un peu affolée... une mère de famille avec une poussette me regarde l'air inquiet et accélère son allure... un chien à moitié endormi sous un porche commence à me suivre… Bref, c'est mal barré!

 

Je rentre chez moi un peu désemparé… Je finis par me décider à attaquer là où je pense disposer d'une réelle chance de retrouver mon chat. Il faut miser sur la stratégie de la bouffe!

 

Je prends donc le sac de croquettes et retourne dans la rue. Là, il s'agit de combiner le sifflement ridicule avec le secouage de paquet de croquette façon maracas…

 

Je commence donc mon affaire…discrètement… autant qu'agiter un paquet de croquette et émettre en même temps une sorte de hululement de chouette puissent être discret…

 

Rien...

Un passant me dévisage l'air inquiet. Ma boulangère jette un œil étonné à travers la vitrine. Le putain de chien est manifestement le seul a apprécier mon petit manège puisqu'il a même ramené un copain. Me voilà donc pisté par deux chiens miteux qui placent tous leurs espoirs dans une chute de croquette. Toujours aucun résultat. Je n'envisage pas une seconde de perdre définitivement mon chat qui est un truc peut être ridicule mais super important pour moi, mon équilibre, tout ça quoi!...

 

Dans un élan de désespoir, je relonge la rue en mettant de côté toute discrétion. Je joue donc un coup de maracas, je siffle façon coyote affamé, encore un coup de  maracas, re-hululement… cette fois, ma réputation est faite dans ma rue. Les gens accélèrent le pas, d'autres me regardent l'air effaré genre :"y'a un mariachi à croquette un peu homosexuel qui fait son numéro dans la rue!!??? C'est normal???"

 

Et là, au détour d'une rue, un collègue de boulot apparaît. Je suis stoppé net dans mon show : le paquet de croquette en hauteur, la bouche en cul de poule, prêt à relancer une série de sifflements stridents. Le collègue vient vers moi. Je suis figé sur place.

 

-"Tiens, Salut! Ça va? Tu fais quoi là avec ton paquet de croquette??"

 

-"Ben, je… baaahh…je cherche mon chat!"

 

Il me regarde l'air amusé. Au même moment, je sens un truc qui se frotte à mes jambes…. :

 

-"Mon chat!!!!"

 

La joie de retrouver mon chat est immense. Je le prends dans mes bras :

 

"Ben alors, t'étais où mon crabougnou toubougnouchoubignou à moi???"

 

Mon collègue resté en face de moi me lance froidement : 

 

"Bon je crois que je vais vous laisser!"

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 11:36

C'est le mois de mai… il commence enfin à faire beau et un ami profite de l'absence de ses parents pour organiser une grande soirée dans leur maison qui dispose d'un superbe jardin et d'une piscine… Une belle soirée en perspective...

 

Comme le temps du week-end s'annonce particulièrement estival, je décide de m'habiller comme un soir d'été… pantalon blanc en lin, petite chemise caramel, sandales…

 

Je sonne au portail. La commande électrique se déclenche, j'entre dans la propriété… je n'ai malheureusement pas le temps de regarder à quoi ressemble la maison, puisque toute mon attention est retenue par une masse noire qui fonce comme un boulet de canon dans ma direction. C'est un chien. Il est noir. Je ne sais pas ce qu'il me veut !!!

En fait, je n'ai pas trop le temps de réfléchir, puisqu'il se jette déjà sur moi, et enfouis sa tête dans mon entrejambe en reniflant bruyamment "rrrrrrrruuuuuuuuuuooooooooooiiiiiiiuuuuur..."
Je commence à le repousser, il finit par reculer, puis se met à me tourner autour frénétiquement et enfouis cette fois son museau dans mon postérieur… : "rrrooouuuuiiiiiirgrrgrggrnennnuuu" Je le repousse à nouveau en gesticulant et maugréant…

 

J'adore les chiens qui vous reniflent le derrière avec insistance et délectation, ce qui laisse toujours croire aux gens qui vous entourent que malgré votre apparence soignée vous devez quand même sévèrement refouler de la fesse.

 

J'entends enfin une voix hurler :

 

"Bigoudis, tu vas arrêter d'embêter les gens!!! Viens ici"

 

J'aperçois alors une jeune fille qui s'avance vers moi. Elle est blonde, toute frêle, le visage pâle. La grosse boule de poil noir me lâche la grappe et se rue sur sa maîtresse en lui tournant autour comme une abeille… Un couple improbable : elle : petite blonde toute menue et lui, une espèce de grizzli élevé au royal canin…

 

"Bonjour, je suis la sœur de Benoit. Désolé pour ton pantalon. Faut excuser Bigoudi, il est encore jeune. Il est tout fou"

 

Récapitulons donc toutes ces sympathiques informations :

 

- Cette fille est la sœur de Benoit, l'ami qui reçoit. Il a eu l'occasion de beaucoup me parler d'elle. Apparemment un vrai phénomène.

 

- L'espèce de mastodonte noir qui m'a reniflé les parties génitales en guise de cérémonie d'accueil répond au doux nom de "Bigoudis"

 

- Mélissa s'excuse pour mon pantalon????? Mais qu'est ce qu'il a mon pantalon??

 

Je regarde donc et aperçois des traces de bave et de pattes aux endroits visités par le chien… Je vous laisse imaginer un pantalon en lin blanc avec deux auréoles idéalement placées… Pour débouler dans une soirée pleine de monde, c'est très chic!

 

Les différentes options sont simples :

 

- soit je passe la soirée à entendre "mais qu'est ce t'as fais?? Tu t'es chié pissé dessus?"

 

- soit je rentre chez moi et je me change.

 

J'opte sagement pour la seconde solution. Heureusement, j'ai un deuxième pantalon en lin de couleur un peu plus foncé à disposition.

 

Au bout d'une demi-heure, je me présente à nouveau chez Benoît avec, je vous l'avoue, une pointe d'appréhension. Heureusement pour moi le chien a disparu. Sa maîtresse aussi. Je salue tout le monde. L'ambiance est sympathique : la piscine allumée, le barbecue lancé, les bouteilles débouchées!

Je donne à Benoît le cadeau que j'avais apporté : des chocolats nougatine-praliné achetés chez un chocolatier réputé qui vendait ça au prix de l'or.

 

Je commence donc à prendre un verre en discutant tranquillement avec une amie.

Soudain, un hurlement laisse tout le monde de glace :

"Noooooooon, Bigoudis!!!!! Revieeeeeeeeeeeeeens!!!"

  

Je n'ai pas le temps de me retourner que je sens déjà une masse me bousculer. Le chien est contre moi, il me renifle bruyamment sous toutes les coutures. J'ai l'impression d'être un gland élégamment reniflé par un cochon sauvage en Corse!!! J'essaie de me débattre pour éviter un autre drame… trop tard… deux trois personnes commencent déjà à me tapoter les fesses pour faire partir une :  "marque de bave ou je sais pas quoi mais c'est tout marron"…

 

Face à moi, Melissa, aucunement gênée, rie aux éclats.

 

"Ben je crois qu'il t'aime bien on dirait!"

 

Je pars dans la salle de bain complètement énervé… Je m'essuie le pantalon avec une éponge mouillée… je vous laisse imaginer le résultat sur du lin… le fameux effet transparence. Je retrouve donc mon pantalon avec des traces jaunes et une option transparence genre "tiens tu as mis un boxer vert de marque Dim aujourd'hui, c'est très sympa!"

 

Je retourne piteusement vers la piscine en slalomant entre les arbres-tables-chaises, bref tout ce qui peut cacher un peu le désastre… 

 Je reprends un verre pour me détendre et trouve quelques bonnes âmes prêtes à dresser une liste des inconvénients des chiens et accessoirement critiquer l'attitude sans gêne de cette Melissa.
Comme nous parlons d'elle, je la cherche du regard et là, je la trouve en train de lancer en l'air des sortes de bonbons que son chien attrape en sautant. Je continue à rire avec les autres, mais je bloque sur cette scène qui m'interpelle sans trop comprendre pourquoi. Melissa prend ces bonbons dans un petit sac doré…. C'est marrant, ça me rappelle quelque chose… AAAHHHHHHHHHHHHHHH!!!! Mais, oui! Mes chocolats!!! Mes nougatines-pralinés qui m'ont coûté un bras chez le meilleur chocolatier du coin!!! Elle vide le sac de mes supers chocolats dans l'estomac de son Bigoudi-Chien-Ours-Saloperie-sur-pattes!!! Les bras m'en tombent… je reste totalement impuissant face à cette scène… Lâchement, je décide de ne rien dire pour ne pas gâcher la soirée et me réconforte au milieu des bouchons qui sautent… je crains un peu le malaise si jamais je fonce sur elle en lui ordonnant d'arrêter de prendre mes supers chocolats pour des pétales de chocapic!

 

Au bout d'une heure, Melissa a manifestement baissé les bras car son chien est en liberté au milieu de la soirée. Bigoudis s'en donne à cœur joie, il manque de renverser les braises rougeoyantes du barbecue sur les jambes d'une invitée, il se lance dans l'aménagement paysager en déterrant une rangée de rosiers, et s'improvise gouteur en testant les différents plats servis sur le buffet.. Tout ça en reniflant deux trois arrières trains au passage… un amour!

 

J'ai du mal à rester calme devant la situation. Benoît m'a toujours dit que sa sœur était "spéciale" mais je ne savais pas que c'était son chien qui était surtout "spécialement insupportable". Je discute un peu avec lui, il est gêné. Cependant il me précise l'air satisfait qu'au moins "Bigoudis n'est pas agressif"… Je reste perplexe quelques secondes devant le fait qu'un bigoudis puisse être agressif… 

Puis, benoît m'explique qu'il y a encore quelques semaines, Bigoudis avait des accès de violence. Melissa avait même eu des problèmes avec son voisin car Bigoudis lui avait à moitié arraché le pied… et depuis quelques temps, Bigoudis était devenu très pacifique… J'imagine sans mal la peur du voisin car Bigoudi, bien que son nom ne l'indique pas, était impressionnant et certainement très puissant.

 

La soirée se poursuit malgré tout. Tout le monde vit dans la terreur de se faire inopinément renifler le derrière mais l'atmosphère est plutôt agréable…juste entrecoupée par les cris des "victimes" du chien, comme cette pauvre fille qui s'est empêtrée son talon dans une merde un "souvenir" de Bigoudis.


En fin de soirée, je décide de faire une halte aux toilettes pour évacuer un peu l'alcool… Quand je veux ressortir des toilettes, je perçois un bruit étrange, comme un grognement. Je passe donc la tête doucement sur le côté de la porte. Bigoudis trône dans le couloir. Il a les yeux fixés sur moi, les babines retroussées et il grogne. Bref, une situation où le doute est difficilement permis : ce chien est le premier psychopathe canin : après m'avoir copieusement renifler les fesses, apparemment à son goût, maintenant il veut les bouffer! Je referme doucement la porte des toilettes et tente de faire le point sur cette situation tragicomique.

 

Cette soirée tourne vraiment à la catastrophe… si je sors, il faut que j'envisage sereinement le fait que ce chien va me dévorer l'arrière train, je vais me vider de mon sang par les fesses et je mourrai là, lamentablement dans un couloir menant aux toilettes… peut-être aurai-je juste le temps d'écrire avec mon sang sur le mur : "Bigoudis m'a tué"…?

 

L'autre solution, c'est la fenêtre! Je peux me glisser par la fenêtre! J'opte pour cette solution qui peut assurer ma survie. Je monte sur les toilettes, ouvre la trappe et me hisse difficilement jusqu'à l'ouverture. Et là, je me laisse tomber de tout mon poids dans l'inconnu… la réception au sol est brutale mais je suis en vie! Bigoudis n'aura pas ma peau! Je me relève, j'ai de la terre un peu partout mais je ne suis plus à une tâche près… je sens quand même comme une sorte de boue collante au niveau de mon dos… j'effleure avec mon doigt… Bigoudis n'a pas totalement perdu : je suis tombé dans un de ses "souvenirs"…!

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