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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 13:57

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Oui, je sais... vous vous dîtes, chouette un debrief de "l'Amour qui sent le pet de dindon"... on va trop rigouler...

 

Ben en fait, non.

 

Ceci est un bulletin d'alerte.

 

En fait, désolé, mais je vais avoir du mal à suivre...

 

Je ne vous dis pas qu'entre un carton de déménagement, un pot de peinture pour chambre de bébé, un hurlement de mon patron because j'arrive pas à faire le double de boulot dans le même temps donné... j'arriverai peut-être à aperçevoir un bout de "L'Amour qui sent l'haleine de coquelet" et à en dire quelque chose, mais ça va être dur... très dur...

 

En ce moment, c'est le concept du mur qui s'approche.

 

Tu vois le mur?

 

Et bien en ce moment, c'est comme si je foncais dedans tout droit... et pendant que j'avance... je me dis... "ca va faire mal", "ca va faire mal", "ca va faire mal"...

 

Jo' grandit... elle devient une vraie petite fille tout en gardant ses deux règles de vie de bébé :

 

- bouffer TOUT ce qui passe à proximité (une autruche je vous dis!)

 

- se lever tôt... à 7h02, on entre officiellement en mode grasse mat'


 

Bien sûr, n°2 is coming soon... et même si c'est pas moi qui vais le sortir... je me prépare avec bonheur aux premières nuits....

 

Tout ça dans un déménagement géant direction une maison qui ressemble à une maison playmobil monté par un enfant de 6 mois... sans salle de bains, sans électricité... mmmhhh... une espèce de Koh Lanta de la vie quotidienne où chaque jour passé sera une victoire...

 

Ah oui, j'oubliais mon taff. J'en parle peu ici. Disons que le jour où j'en sort, je vais me lâcher parce que j'en vois de l'absurde en barre et de la connerie par paquets de 12...

 

Donc, oui, au boulot, pendant trois mois, on me demande de produire le DOUBLE et de sacrifier TOUT mes week-ends... le tout sans le moindre retour... au contraire : des coups de pied au cul en plus!

 

"Que du bonheur", comme diraient les Cindys d'émissions de télé-réalité...

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 13:10

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Hier après-midi, j'ai redécouvert les joies de la Préfecture...

Là, où j'habitais avant, la Préfecture détruisait tous les préjugés sur l'administration...

Locaux modernes et clairs, accueil aimable, signalisation efficace, attente bien gérée, efficacité du service... et puis le pire de tout, on te souriait...

Tu guettais avec gourmandise la Josiane du guichet... elle allait bien avoir un mot désagréable... Elle allait bien se délecter d'un éventuel papier manquant...

Non, nada, rien. Sourire, aide, souplesse...

Limite t'avais envie de hurler "mais rendez-moi la Josiane de mon enfance, celle qui mettait des pulls bariolés et qui jubilait quand elle t'annoncait qu'il manquait le formulaire DENTONQ21B-45_UY"

Bref, cette Préfecture efficace me foutait limite le bourdon.

Qu'avaient-ils donc fait de la Josiane à pull bariolé?

Sacrifiée sur l'autel de l'efficacité...

Et puis là... hier... dans mon nouveau département, j'ai retrouvé avec émotion et nostalgie... LA Préfecture....

Bâtiment années 70 dégueulasse... papier A4 raturé-scotché à l'entrée pour indiquer les horaires d'ouverture du service des cartes grises...

J'entre dans le hall... et là... festival.

Une borne interactive bionique avec une feuille de papier A4 raturée-scotchée marquée "EN PANNE"...

Ah, ça commence fort!

Je salivais.

Je vois une queue de 15 personnes devant une machine d'un autre âge qui fait crcr crcrc pour sortir péniblement un numéro d'attente mal imprimé...

Je patiente donc déjà 5 bonnes minutes rien que pour bénéficier du droit d'attendre avec mon numéro illisible...

Puis, comme l'indique une autre feuille raturée-scotchée, je m'adresse à l'accueil pour vérifier mon dossier...

Là, re-queue de 15 personnes devant... devant... devant...

JOSIANE.

Elle était là devant moi, le cheveu gras, les lunettes cul de bouteille, la mine patibulaire, la chemise bariolée, les doigts boudinés sur des bagues en or trop jaune...

JOSIANE.

Et là, je retrouve ma Josiane qui fait la chasse au papier manquant. Je la sens excité comme un chien de chasse à l'affut de sa proie. Elle veut pouvoir rembarer un maximum de personnes. Chaque dossier complet est un échec personnel. Elle traque la signature manquante, la case mal remplie, la photo non conforme et une fois sur deux, son regard s'illumine derrière ses culs de bouteille : elle a trouvé.

"Ah non Madame, votre mari n' pas signé le formulaire X222-TK1KON"

"Mais il est très malade, je viens de St Vincent les deux Miches, je ne peux pas me déplacer facilement".

"Madame, il faudra revenir, il manque la signature de votre mari. Suivant!"

Et là, tu vois , la malheureuse mamie des campagnes qui repart chez elle le moral en berne parce qu'elle a oublié de faire signer Pépé.

"Bonjour Madame, j'ai un problème avec mon passeport, je dois partir aux Etats-Unis dans une semaine pour rejoindre ma femme et mes enfants mais il y a eu une erreur au niveau du timbre..."

La Josiane jubile. Elle aime encore plus quand elle peut briser d'une seule phrase péremptoire toutes les demandes des gens paniqués... surtout quand il y a des histoires avec des sentiments dedans. Et puis les bobos qui pleurent pour leur passeport, ça la gave Josiane. Elle comprend pas pourquoi tout le monde ne part pas en camping à La Grande Motte"... comme elle. "C'est tellement beau la Grande Motte..." qu'elle soupire la Josiane en regardant la photo scotché au mur...

"Dans une semaine! Vous n'aurez jamais votre passeport à temps".

"Mais..."

"Pfffffffff... Service des passeports, 1er étage, mais vous pouvez déjà annuler votre voyage, SUIVANT!"

Puis vient mon tour.

Le bras de fer est engagé. Elle me dévisage et je sens la peur qui la gagne genre "oh putain, ça c'est un adversaire de taille, il est cap d'avoir son dossier complet"

Elle commence à farfouiller dans mon dossier en soupirant...

"Et votre photo, elle est où votre photo" qu'elle grogne la Josy.

"Juste là Madame".

"C'est bon, Suivant!"

J'ai vaincu la Josiane.

Etape suivante : l'attente sur une chaise en plastique 30 ans d'âge.

Toutes les 5 minutes, le hall vibre au son d'un bip préfectoral nazillard et trainant. L'inventeur de ce bip devrait être en tôle. C'est pas possible de faire un truc plus insupportable. C'est simple (et raccord), t'as l'impression de te faire engueuler. A chaque fois, je bondis sur ma chaise.

Au bout de 40 minutes, et 10 attaques cardiaques, c'est mon tour...

Cette Préfecture a la particularité de séparer zones d'attente et guichets, si bien que tu longes des couloirs avant d'arriver à trois malheureux box...

Je m'approche du guichet n°2 et là... mini Josiane!

Elle est plus jeune mais le potentiel est là. Les lunettes de merde, le chemisier trop fleuri, les joues tombantes, la carte postale de St Jean de Monts scotchée à son ordinateur...

"Je la sens mal cette journée, qu'elle lance à son voisin, il n' y a que des chieurs"

Je suis juste en face. Je ne sais pas bien si ça s'adresse à moi.

"Bonjour Madame"

"Ah oui, bonjour"

Et là, mini Josy repart à la chasse au papier manquant mais même ça, je sens que ça ne l'excite pas...

 

C'est une Josy blasée.

 

Pas la même saveur que celle de l'accueil.

 

Une espèce en voie de disparition.

 

Un truc à classer au Patrimoine immatériel de l'Humanité : "la Josiane de Préfecture", élément culturel français née au XXeme siècle, incarnation d'une administration d'Etat aux principes stricts.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 12:03
 

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Waouw...

Que se passe t-il en ce moment??

Une février mood en plein mois de mai...

Un moral en berne pour cause de vie ki-va-tro-vite, ké-tro-kompliké, ki-va-pô-comme-je-veux...

Une crise de la trentaine avec un peu de retard... comme une envie irrésistible de légèreté... d'insouciance... de slip sur la tête... de youhou-tralala-pouêt-pouêt...

Marre de jouer au Môsieur sérieux et docile toute la journée... marre de ce masque social..."bonjour Monsieur, pas de soucis, avec plaisir, aucun problème, cordialement, bien cordialement, dès que possible, je comprends, bonne journée..."

FUCK.

FUCK-FUCK-FUCK-FUCK

FUCK les Cordialement et Double FUCK les Bien cordialement et tous leurs amis, les expressions toutes faites du monde pro...

Du coup, quand le week-end arrive, je me dis que cette fois, ça va être trop la fête... le vendredi, tu sors les bouteilles, les tapas, les fruits de mer... tu mets de la musique... tu vas de coucher à minuit (waouw!) un peu bourré... un peu plus léger que trois heures avant...

Et puis Jo' décide que la journée du samedi commence officiellement à 5 plombes du mat'...

Tu crois à un cauchemar.

Non.

Jo' a décidé que la journée commence NOW!

Ok?

Tu te lèves avec une halène de hyène et la gaieté d'une mouette depressive...

Tu fais les gestes de façon mécanique... biberon, changeage de couche, crème sur fesse, bébé dans bain, savon sur tête de bébé, suppo dans bouche de bébé...Ah non, merde! ouais à 5h00 du mat', faut s'accrocher...

Jo' a une pêche d'enfer, comme d'hab, toujours l'impression que tu lui annonces qu'elle a gagné au loto mais toutes les 15 secondes!!!!!! Et elle réagit avec le même enthousiasme A CHAQUE FOIS!

Hululement, bougeage permanent, rire, gloussement...

Ca m'épuise ce bébé spirit... une vraie école de commerce vivante cette gamine, toujours la pêche, toujours la gagne, la win...

Bon, en fait, pour tout vous dire j'adore ça, cette attitude de bébé pêchu mais là, à 5 plombes du mat', je trouve ça DESESPERANT...

Comme Jo' hurle dès qu'il ne se passe plus rien, je décide d'aller au bord de la mer...

Scène surréaliste où je me balade la gueule de croque mort au vent avec une poussette contenant une Jo survitaminée à 6h00 du mat' un samedi...

Et là, je croise la bande de jeunes bourrés qui sortent de soirée et qui finissent sur la plage à regarder le soleil se lever...
... le couple de papi-mamie, main dans la main qui font leur promenade matinale, une vraie pub pour une assurance ou un médicament contre les troubles de l'érection...

Et là, c'est affreux, mais j'envie tous ces gens insouciants... les bourrés, les vieux... j'envie même cette mouette qui regarde l'horizon avec des yeux aussi vides qu'une émission de téléréalité...

Je veux juste dormir mais aussi profiter de la vie et devenir propriétaire, être free en voyageant toute l'année, apprendre le surf, le russe, gagner au loto, vivre d'amour et d'eau fraîche dans une paillote en Thaïlande et avoir une magnifique maison qui donne sur la mer, voir plus ma famille mais fusionner encore plus avec The Other Personn je veux de la reconnaissance et m'enrichir intérieurement, je veux bouffer des gateaux toute la journée mais en sculptant un corps de rêve, je veux être au lieu d'avoir, mais je veux bien aussi avoir un peu, je veux ouvrir une chambre d'hôte en Provence et faire des confitures que je vendrais une fortune à des américains stupides....

Bref, je suis paumé.

Comme à 20 ans quand en sortant d'une boîte de nuit après une soirée spéciale où tu t'es enfilé ton poids en cucaracha flambée, tu as l'étrange impression (entre deux spasmes de vomi) d'être EXTREMEMENT lucide sur ta vie.

Tout d'un coup, tout devient clair, tes ratés, tes réussites, tes projets, ta philosophie de vie et en même temps, tout se mélange, tout devient contradictoire...

Du point de vue lucide de la chose, en fait tu es EXTREMEMENT confus.

Tu te dis que finalement ça va... tu es en bonne santé, tu as trouvé l'amour, tu as une petite fille adorable un poil lève-tôt, tu as un boulot sympa où tu rencontres une multitude de gens différents...

Je pourrais n'avoir ni bras ni jambes et comble de l'horreur passer en boucle sur W9 avec un sous-titre à frémir du genre "ni bras ni jambes et quand même heureux!"...

Jo' me regarde avec ses grands yeux de biche.

 

Elle est irrésistible... monstrueusement irrésistible...

 

Je regarde ma montre, il est 6h12...

La matinée va être très très longue...

 

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 16:31

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Cette semaine, j'ai passé un concours qui me donne le droit de préparer un concours...

 

Faut pas chercher, c'est administration-land...

 

Du coup, ces quelques heures à réfléchir aux origines des Lumières, au pourquoi opter pour la voie législative dans tel problème et à disserter sur le désintérêt grandissant pour la politique, ça m'a limite fait du bien. Genre, j'ai redécouvert l'existence de mon cerveau. Ce truc mou et blanc que t'as derrière les orbites et qui permet de réfléchir à des problèmes de société drôlement importants mais aussi drôlement chiants des fois.

 

Ca m'a aussi bien rappelé ma jeunesse sur les bancs de l'école où tu es quand même drôlement passif de l'attitude. Avec le recul, je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi de revivre ces années où tu n'es quand même qu'un gros parasite râleur et un peu con...

 

Pendant que je réfléchissais au pourquoi l'appel à l'esprit des Lumières ne résoudrait en rien notre problématique actuelle de moralisation du capitalisme (ça suit au fond?), je regardais ma voisine... et un truc m'a rassuré, une fille qui passe un concours, ça, c'est un truc qui ne changera JAMAIS!

 

Moi, pour un concours, j'arrive limite à la bourre, j'ai un stylo sur deux qui ne fonctionne pas, mon nez coule mais je n'ai pas de mouchoirs...


Je passe les quatre heures à taxer des feuilles à mon voisin, me moucher dans ma manche et à aller vite vite vite pour sortir au plus vite de cette foire aux bestiaux pour fonctionnaire... 

La fille qui passe un  concours, elle, je pense qu'elle a passé sa semaine a préparer le côté pratico-pratique de la journée.

 

Avant que l'épreuve ne commence, déjà elle révise ses cours sur des fiches bristols.

Rien qu'en voyant les fiches, déjà tu sens que la fille a passé la moitié de l'année à mettre au point son code couleur...

Sur ses jolies fiches, tu peux voir en effet du soulignage en rouge, du marquage au fluo, de l'encadrement en bleu et puis des fois aussi du blanco, parce que la fille voue un culte au blanco ce truc blanc et collant... Faudrait psychanalyser le biniou pour savoir pourquoi la fille aime jouer au plâtrier avec son blanco et ses fiches bristol mais bref c'est un autre sujet. C'est qu'elle en a du temps à perdre en conneries la fille...

 

Après, on distribue les copies, la fille range ses fiches, puis commence à sortir de son sac :

 

·        Une pomme (en cas d'hypoglycémie subite et aggravée, en même temps faut quand même ne pas avoir de bol pour faire un vieux malaise LE jour de concours);

·        Une barre céréales (au cas où la pomme ne suffise pas à régénérer ses forces où qu'elle se découvre une faim de loup à se taper une choucroute entre deux questions de culture gé...);

·        Des abricots secs (au cas où après la pomme et la barre de céréales, elle se retrouve en panique vitaminique, probabilité : 0,000001%);

·        Un menu Big Mac avec une grande frite et une moyenne boisson

·        Un alca selzer (pour digérer la pomme/barre de céréales/abricots secs)

·        Des cartouches d'encre neuves (au cas où elle ponde 45 pages et qu'elle soit en panique d'encre)

·        Une mini horloge de poche (au cas où sa montre s'arrête de fonctionner... noter toujours l'optimisme de la fille)

·        Son Doudou porte bonheur de quand-elle-avait deux-ans (qui pue et qui est tout mâchonné de l'oreille)

·        Des élastiques à cheveux (au cas où ses cheveux se mettent à pousser devant ses yeux de façon intempestive)

·        Trois paquets de mouchoirs (en cas de déclenchement inopiné de rhume carabiné ou de grippe A, voire de cancer éclair de la narine)

 

Le plus dingue, c'est que la fille met un point d'honneur à TOUT UTILISER et donc, par la même occasion à te faire drôlement chier avec tous petits bruits...

 

9h03 : elle se mouche. "SCCCCFFFFFFFFFFFSSSSFFFFF!!!!!!!!!!!..."

9h42 : crevaison. Elle change de cartouche... "Huic Huic Huic!!!" (stylo qu'elle dévisse), "Crac! Scitc!!!" (remplacement de cartouche)

9h58 : elle bouffe un abricot sec "Cngou cgnouchnou..."

10h00 : l'horloge fait un vieux TAC! Pour marquer l'heure passée

10h01 : Suite au mini TAC! de l'horloge de poche qui a provoqué une mini secousse sur la table, le Doudou se casse la gueule de la table PAF!

10h02 : elle ramasse son Doudou qui pue

10h45 : elle attaque la pomme... j'ai l'affreuse sensation qu'un cheval bouffe des carottes derrière mon dos, ça fait "CRUINCH CRUINCH CRUINCH...."

11h30 : elle attaque la barre céréale. Nan, mais c'est quoi ce délire, c'est open bar ce matin? Elle frôle l'hypoglycémie tous les quarts d'heure? Elle se croit dans Top Chef à vouloir préparer une recette toutes les dix minutes? "CROUICH CROUICH CROUICH..."

11h38 : elle tente la queue de cheval

11h42 : elle dé-tente la queue de cheval pour revenir aux cheveux dans le vent. A quand le palmier? Pour la conclusion peut-être...

11h50 : la fille attaque la rédaction. Silence....

 

Moi dès 11h52, j'étais barré. J'avais rendu mon torchon ma copie avec plus d'une heure d'avance...

 

Et après, on s'étonne que les filles réussissent mieux que les garçons...

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 16:05

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Dans mon boulot, j'ai une obligation de formation...

 

En un sens, c'est bien.

 

Le truc moins bien, c'est que la formation choisie dure une semaine...

 

Je suis donc parti une semaine en laissant "The Other person" pouvoir faire l'étoile de mer toute seule dans notre lit et boire des coups avec des inconnus...

 

Manifestement, mon employeur n'était pas au courant de ma passion pour l'hôtellerie de luxe... une chambre m'était réservée au Terminus Hotel... face à la gare, juste entre deux commerces aux noms étranges..."Le Guili-guili bar" et la "Boîte à Films"...

 

Apparemment, la "Boîte à films", c'était une boutique de cinéphiles drôlement spécialisés et pointus... et aussi drôlement discrets les cinéphiles rapport au rideau à franges en latex qui cachait l'intérieur.

 

Pour ce qui est du "Guili-guili" bar, personnellement, je suis moyennement guili...

 

Bref!

 

Comme on pouvait s'y attendre le Terminus Hotel a été à la hauteur de l'idée que je m'en faisais...

 

Douce odeur de clope froide dans les chambres... Rideau de douche jaune-marron qui te colle de façon intempestive la fesse droite... murs en pâte à sel qui te permettent de suivre les performances sexuelles le programme télé du voisin...

 

Au petit-déjeuner, j'ai pu déguster UN croissant encore à moitié congelé tout en bénéficiant d'une vue plongeante sur la réserve d'où j'apercevais des piles de briques de jus d'orange Lidl...

 

Je ne sais pas si c'était cette ambiance glauque ou le fait que la femme de ménage lavait à grands coups de canard WC fraicheur marine les toilettes à 2 mètres de ma table mais j'ai failli régurgiter ma bolée de lipton jaune... heureusement que je m'étais calé le bide avec un bout de baguette sèche humidifiée grâce à une noix de beurre sous vide, elle aussi encore un peu congelée...

 

Moment de solitude dès le matin...

 

Après une heure de trajet dans la ville où le ciel rend ton cœur chagrin, j'étais au Centre de formation. Notre formateur s'est présenté. Il avait un look de joueur de foot allemand des années 80 avec des cheveux longs et sales collés dans le cou...

 

Lui aussi sentait la clope froide et il avait la gueule ridée comme un rideau de douche jauni. Bref, j'avais l'horrible impression de ne jamais quitter ma chambre d'hôtel...

 

Même en fuyant quittant la salle, je me retrouvais nez-à-nez avec le distributeur qui déversait à qui voulait son lipton jaune amère au goût de poussière... bref, j'étais dans une sorte de cauchemar sans fin...

 

Pour commencer, on a eu droit au traditionnel tour de table...

 

Personnellement, je déteste ce truc au plus haut point...

 

J'ai une peur primaire de me mélanger les pinceaux et de sortir "Bonjour, je m'appelle Nantes et j'habite à Paul..." avec après tout le monde qui fait "hoooooou houuuuuuu trop nul houhouuuu"...

 

Ouais, je sais faut que je consulte d'urgence...

 

Après cette épreuve, on a pu commencer la formation à coup de présentation PowerPoint et de travaux en ateliers.

 

Dès qu'il s'agit de former un groupe, je me tape toujours les quiches du jour.

 

Je dois les attirer.

 

Oui, parce qu'en fait j'adore les quiches. Au moins avec les quiches, on rigole. Comme en sport, au collège, où je finissais toujours dans l'équipe des cas sociaux avec les goths, les grosses, les anorexiques, les timides... en formation, je finis toujours dans le groupe des quiches.

On finit toujours par former une super équipe fondée sur la rigoulade et la nullité profonde et totale sur le sujet du jour.

 

A côté, les autres groupes complètement professionnels de l'attitude faisaient des recommandations tip top avec un air super grave...

 

C'était drôlement chiant.

 

Si tu dois bosser en formation maintenant...

 

Avec mes quiches, on écoutait à moitié les consignes, on était donc constamment à côté de la plaque et on se marrait comme des baleines.

 

Dans le groupe, il y avait une grosse quiche personne à forte corpulence. Elle était super drôle et sympa mais aussi super enveloppée. Ce qui était sympa, c'est qu'elle était tout à fait décomplexée rapport à sa corpulence de paquebot panaméen.

 

A 12h01, elle râlait bruyamment en signalant que c'était l'heure de manger.

 

A la pause de 16h00, elle poussait tout le monde pour dévaliser la machine à sucreries...

 

Le summum a été atteint le dernier jour quand on devait remplir notre fiche d'évaluation... La dernière question laissait la possibilité de mettre des commentaires libres sur la formation. Alors que tout le monde écrivait des trucs chiants du genre que la problématique bidule n'avait pas été abordée assez en profondeur, elle, elle a écrit en gros "les repas à la cantine ne sont pas assez COPIEUX!!!"

 

Fallait oser quoi!

 

Le soir, on allait dans les restos du centre ville.

 

Et devinez qui a pris la crêpe Ecureuil (nutella, amandes grillées, chantilly)?

 

Le paquebot panaméen.

 

En commandant, elle s'est même écriée à la serveuse l'air à moitié menaçant : "et merci de ne pas lésiner sur la chantilly".

 

Et puis au bout de trois jours, j'ai commencé à avoir le moral dans les chaussettes...

 

"The other person" était drôlement loin.

 

Le lipton jaune m'attaquait chaque jour un peu plus les neurones.

 

Les quiches, c'était marrant trois jours mais après c'est devenu un peu l'indigestion...

 

En même temps, il ne restait plus qu'un jour.

 

Et le dernier jour d'une formation, c'est un peu comme les derniers jours de CE1...

 

Vous savez quand la maîtresse sort les jeux pour occuper les trois derniers jours relou où personne n'a envie de travailler (Ah, parce que des fois, on peut avoir envie?)

 

Donc le dernier jour de formation, tout le monde arrive à la bourre y compris le formateur.

 

Le dernier jour même ceux qui sont professionnel de l'attitude commencent à se dérider.

 

On rigole, on n'en fout pas une ramée, on fait des pauses de 2h30...

 

Le dernier jour est le jour de gloire des quiches.

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 15:10

Coucou vous!

 

Ca va?

 

Bon…

 

Moi, c'est la déprime totale…

 

Déjà, j'ai raté le dernier épisode de l'amour est dans le pré

 

Heureusement que j'ai de fidèles lecteurs qui m'ont tout raconté dans les commentaires du précédent billet…

 

J'ai bien ri…

 

C'était souvent super drôle!

 

Et puis comme ça, je SAIS

 

Je connais le destin pas souvent fabuleux de nos agriculteurs…


 

Bref… tournons la page!


 

Ces deux derniers mois, j'ai donc vécu une série de moments exceptionnels…

 

Il y a eu le truc à base de tulle, dragées et autres bulles…

 

Puis, il y a eu le truc à base de miel, de lune et d'hôtels de luxe…

 

Et puis là, je reviens à la réalité, vous savez le truc à base de plantes vertes décédées pendant votre absence, de factures au montant improbable et autres répliques du genre "qu'est ce qu'on bouffe ce soir ?"…

 

Oui, la rentrée, je trouve ça gore…

 

Ca commence dès le hall d'immeuble quand tu arrives chancelant avec toutes tes valises. Tu as encore tes tongs, ton short et ton chapeau et tu croises Monsieur Mangin, le vieux garçon du troisième qui te sort avec une voix pleine de sadisme et de perversité "Ca va? Pas trop dur de reprendre?"

 

"Ben, non, pas trop dur du tout, je viens de passer un mois à siroter des babana shakes en me faisant masser les pieds sur une plage paradisiaque mais si vous saviez comme je suis heureux de retrouver une belle tête de con comme vous."

 

Tu arrives chez toi. Les plantes vertes ont expirées, les factures ont explosées, les journaux ont jauni. Tout est figé.

 

Tu passes le week-end à te remettre doucement et puis vient le lundi matin.

 

L'hôtesse d'accueil de la galère géante dans laquelle je bosse doit faire des fiches parce qu'elle semblait bien au courant que pour moi, ce jour-là sonnait la rentrée.

 

"Bonne reprise Monsieur!!!" qu'elle me glapit dessus dès que j'ai passé la porte.

 

Elle a du voir à ma tête que je n'étais pas loin de lui encastrer le visage dans son écran plat, donc elle s'est crue obligée de rajouter : "ca va? Pas trop dur de reprendre le chemin du travail?"

 

"Non, pas trop dur du tout. J'ai passé un mois à découvrir un pays magnifique avec des gens adorables, des paysages à couper le souffle et des villes d'un charme fou, mais si vous saviez comme je suis heureux de retrouver ma cellule mon bureau, mon geôlier mon chef et mes compagnons d'infortune collègues…"

 

Après tu dois subir sans sourciller le récit des vacances de Micheline.

 

Comme ça, tu te dis qu'un mois passé au camping des Flots pourpres, il ne doit pas y en avoir pour trois heures à résumer.

 

Et bien si.

 

Et tu vas même en bouffer toute la semaine des anecdotes à la con des vacances à Plouc-Land en Vendée.

 

Tu finis par oser ouvrir ta boîte mail professionnelle.

 

Comme chaque année, deux trois cadavres ont refait leur apparition pendant ton absence…

 

Dès 9h30, tu dois empoigner le téléphone pour régler les choses…

 

Tu as juste envie de vomir.

 

Mais ça va passer…

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 16:32

Je déteste janvier, tu commences le mois complètement obèse des excès des fêtes et au bout de quelques jours on t'oblige encore à bouffer de la galette pleine de beurre.


Avec un peu de chance, tu manques de te péter une dent et on te fout une couronne en carton auréolée de gras sur la tête.


Après les jours passent et se ressemblent, gris, noir, gris, noir, gris, noir…….

 

Tout le monde fait la gueule parce que tout le monde sait qu'après janvier, c'est février.

 

Et février, c'est genre janvier en pire.

 

Enfin, tout ça serait encore vivable s'il n'y avait pas les VŒUX!

 

Rien que pour éviter de revivre ça chaque année, je serais capable de poser tous mes jours de congés et de partir dans un pays calé sur un autre calendrier.

 

5 janvier, 9h00

Ca commence le premier jour de la reprise du boulot quand la standardiste de l'accueil te hurle dessus : Bonne Annéééééééééééééééée…. et puis surtout bonne santé parce que sans la santé ben y'a pas de bonne année et puis en plus c'est vrai que patati patata………….

 

Déjà à ce moment là, j'ai déjà envie de lui demander d'où d'abord qu'elle me souhaite une bonne année??? On ne se connaît pas, elle ne fait que m'ouvrir la porte de la galère géante dans laquelle je bosse alors merci! Pour me souhaiter une bonne année, elle n'est pas vraiment la mieux placée…Et puis qu'est ce qu'elle en à a faire que je passe une bonne année 2009, de toute façon ce n'est pas ces incantations débiles qui vont changer quelque chose à mon année...

 

Bien entendu, comme je n'ai pas encore totalement rompu avec le monde dit civilisé, je lui réponds : "je vous souhaite une très heureuse année également"

 

Elle m'ouvre la porte de la galère.

 

La journée vient à peine de commencer, j'ai déjà l'humeur d'une huitre avariée.

 

5 janvier 9h30

Après les "Bonne Année" entre collègues s'enchaînent…

 

Il y a les rapides et courtois.

 

Ca, limite j'aime.

 

Et il y a les relous.

 

Ceux qui te souhaitent une bonne année mais qui ne veulent surtout oublier aucun domaine de ta vie.

 

"Bonne année alors…. et puis une très bonne santé, hein, la santé c'est drôlement important… et puis tous mes vœux de bonheur pour toi… et ta famille… tes amis aussi, et une belle réussite professionnelle… je croise les doigts… enfin, que tout se passe bien en 2009 quoi, de l'amitié…de l'amour… du travail…et puis des voyages, c'est important les voyages… "

 

Là, évidemment j'ai envie de répondre qu'il a oublié mon lapin nain dans sa liste, que la santé je n'espère plus grand-chose car j'ai un cancer du lobe de l'oreille en phase terminale, que la réussite professionnelle, je m'en tape puisque mon objectif c'est juste d'en foutre le moins possible et que ce n'est pas la peine de prendre ce petit air coincé pour avoir l'air sincère…de toute façon je m'en tape de ses vœux…

 

Là encore, je respire et je souhaite sagement à mon interlocuteur profondément-concerné-par-ma-vie-et-mon-bonheur de passer une très belle année 2009.

 

J'ai l'humeur d'un lynx borgne.

 

5 janvier 10h00

J'ouvre ma boîte mail qui dégouline de messages mielleux.

Je ne pensais qu'autant de gens se sentaient si profondément concernés par mon bonheur et ma santé.

 

5 janvier 10h30

J'ouvre le courrier.

Je tente de lancer une compétition de la carte de vœux la plus moche.

Regard réprobateur des collègues.

On ne rigole pas avec une carte de vœux, on est touché de l'attention.

 

J'ai l'humeur d'un crapaud sec.

 

5 janvier 11h00

Premier coup de téléphone, premier vœux dans le combiné.

Je meurs d'envie de répondre sur le même petit ton compassé : "je vous souhaite également une belle année de merde avec plein d'accidents horribles, de maladies honteuses et de catastrophes familiales"


Mais, non, bien sur, je reprends mon couplet : "une très bonne année à vous"

 

5 janvier 11h30

J'ai l'humeur d'un castor édenté.

 

5 janvier après-midi

Dans les couloirs, en sortant des toilettes, à la machine à café, vas-y que ça se souhaite de la bonne année, de la bonne santé, du bonheur en barres, de l'épanouissement en caisses.

C'est une méthode Coué géante ou quoi cette tradition?

J'ai l'impression que les gens se mettent en embuscade au coin des couloirs pour se jetter sur moi et me souhaiter une très bonne année 2009. 


5 janvier 18h30

Je m'enfuis du boulot en souhaitant une bonne année soirée à mes collègues.

Je m'enferme chez moi à double tour.

J'ai l'humeur d'une bûche de noël périmée.

Vous me direz, le 5 janvier, c'est normal.

 

Nuit du 5 au 6 janvier
Je fais des rêves de fou toute la nuit.
Des collègues me poursuivent en hurlant bonne année!!! tandis qu'une carte de voeux me balance des galettes des rois dans la tronche....
 

5-25 janvier

A chaque fois que tu croises une personne, la liste infinie des gens auxquels tu as déjà souhaité la bonané défile dans ta tête, il ne faut pas faire doublon.


C'est le gros stress quand tu ne sais plus bien.


De toute façon, en face, c'est bien pareil, le type se demande s'il a déjà souhaité une bonne et heureuse année à cette tête de con qu'il maudit les 364 autres jours de l'année.

  

Fin du mois de janvier

Un autre stress arrive, celle de la fin du mois car la période des vœux s'arrête très officiellement le dernier jour de janvier.

Il faut être bien sur de ne pas avoir oublié une personne à accabler d'un ènième "bonne-année-bonne-santé".


Pas de quartier, personne ne doit en réchapper.


D'ailleurs, même pas vous...

Alors, bonne année !

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 18:21

Aujourd'hui, un rapide petit billet de reprise…

 

Et bientôt un petit billet pour clore la série des "Maman cherche l'amour"

 

Je sais, je suis à la bourre…

 

Et en plus, il y a "l'amour est dans le pré" qui pointe le bout de son nez…

 

Bref, gros planning…

 

Donc, voilà, ben… c'est la reprise, quoi.

 

Et le bilan n'est pas glorieux.

 

Par ma faute, pendant ces fêtes, une bonne douzaine d'oies sont mortes dans d'atroces souffrances, des huitres par bourriche entière se sont cruellement faites manger vivantes, de pauvres petits raisins champenois se sont fait écrasés pour être transformés en breuvage à bulle…

 

Un carnage.

 

Enfin, il y a quand même une bonne nouvelle : IL NEIGE.

 

Et, personnellement, quand il neige, j'ai à nouveau 5 ans dans ma tête.

 

Le problème, c'est que pour beaucoup de gens, c'est l'inverse.

 

Dès qu'il neige, ils prennent 50 ans dans la tronche.

 

Et ça donne lieu à de grands moments de solitude vous savez.


 

Pas plus tard que ce matin, j'arrive en retard sifflotant au bureau.

 

Je rejoins mes collègues attroupés autour de la machine à café.

 

"Youhou!!! Tralalalalèèèèèreeeeeeeeeux!!! Vous avez vu il neige!!!!!!!!!!!"

 

Silence.

 

Regard méprisant genre "c'est quoi ce gamin excité par deux flocons, dans deux secondes, il va nous demander si on a pas une carotte pour faire le nez du bonhomme de neige"

 

"Ben quoi, vous avez avalé votre sapin de noël ou quoi ??"

 

Collègue n°1 :

"Tu ne te rends pas compte, la neige pour moi, c'est la galère. Je me suis pété la gueule en sortant de chez moi, j'ai gratté la vitre de ma voiture avec mes ongles, la voiture n'a pas démarré, j'ai marché une demi-heure pour choper un bus qui avait une heure de retard, alors la neige, je m'en passerais!!!"

 

Collègue n°2 :

"Oui, ben moi, je trouve qu'il fait trop froid, j'ai même dormi avec des chaussettes"

 

Collègue n°3 :

"Et puis c'est tout de suite sale, ça fait de la boue"

 

Et oh!!!!

Et la beauté des paysages???

Le bruit étouffé des pas dans la neige???

Le petit froid vif qui vous donne envie de boire du vin chaud les joues rouges…???

 

"Mouais" qu'ils me répondent…

 

Dans ces cas là, il faut ravaler votre joie de gamin de 5 ans et prendre un regard vide, fixer ses pieds et soupirer avec les autres sur cette chienne de vie qui vraiment ne rate pas une occasion de vous faire chier…

 

Pas question de sortir à vos collègues qu'ils n'ont qu'à habiter un lieu civilisé... qu'un brin de poésie leur enlèverait peut-être la pelle à neige géante qu'ils ont coincé dans le derrière... ou que l'enfant qui est en eux doit être mort depuis au moins 40 ans.

 

Non, pas question.

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 10:42

Un petit coucou au milieu de l'été pour vous parler du merveilleux monde de la google-isation...

Certains visiteurs tombent sur ce site après des recherches google surprenantes!

Aussi, je me dois de prévenir afin que certains ne perdent pas trop leur temps!

Celui qui cherche des "FEMMES DE MENAGE PORTUGAISE EN CHALEUR" ne trouvera rien pour le satisfaire ici, si ce n'est une courte allusion à cette tradition millénaire du ménage en Lusitanie dans
Gigot trash...

Celui qui cherche comment réaliser des "LAVAGES D'ANUS"  risque également une sacrée désillusion puisque j'ai juste entraperçu la chose dans les Les pieds dans le pédiluve...

 

Enfin tout cela reste quand même bon enfant à côté de celui qui cherche comment "EGORGER UN CHATON DE 2 MOIS"… pas de commentaire, ici, on est des amis des chats et on les cherche désespérément dans Minou Minou...

 

Voilà, c'était juste pour vous faire partager les surprenantes coulisses du blog!!!

 

Bonne vacances!

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 10:23

La honte qui suit m'est arrivé il y a peu de temps. J'hésite un peu à la livrer car elle craint grave!!! C'est du lourd... du très lourd!

 

Je suis dans mon bureau à travailler tranquillement. Ma collègue est absente et j'aime bien me retrouver seul dans ce bureau à faire pas grand chose ce que j'ai à faire. Je sirote un petit thé, je mets un fond sonore et je bosse.

 

Je suis si tranquille ce matin, un dossier à traiter qui m'intéresse, un petit rayon de soleil qui vient me taquiner les doigts sur le clavier, tout-va-bien.

 

Je suis si bien dans mon bureau… Tellement bien que je me sentirais presque chez moi, TOTALEMENT à l'aise, TOUT A FAIT décontracté, COMPLETEMENT détendu...

Sans même y penser, je lâche une petite caisse sympathique, une caissounette quoi, un micro pet, limite mignon (si je vous assure, c'est possible!). Une demi-seconde plus tard, une odeur fétide envahi tout mon espace. Un truc de malade!!! Un mélange d'haleine matinale, de vieille poubelle que vous avez oublié de descendre, d'égout qui refoule, d'eau croupie et de merde de labrador en rut! Vous imaginez?

 

Je poursuis mon travail… et je continue à produire mes petites bombes olfactives en toute tranquillité. Après tout, je ne gêne personne!...

 

L'espace d'une seconde, j'ai l'impression que la plante posée sur mon bureau est en train de rir à vue d'œil, à moins que ce ne soit le papier peint qui se décolle???!!!. Bref, l'air est irrespirable et même moi, je commence à avoir un léger mal au cœur…

 

Soudain, j'entends quelqu'un qui frappe à la porte.

 

Je reste figé, impassible, mais intérieurement c'est :

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH"

 

Dans ces moments de panique intégrale, on fait parfois des trucs un peu débiles, moi en l'occurrence : je me jette de mon fauteuil et fais des moulinets avec les bras et souffle pour chasser les mauvaises odeurs.

 

La porte s'entrouvre…

Mon supérieur apparaît dans l'encadrement…

Il ne devait pas être là aujourd'hui…

 

Il me regarde d'un air amusé.

 

"Vous faites quoi les bras en l'air?"

 

"Euh… Ben…Rien, je chassais une mouche"

 

Bon, l'explication est ultra naze, je vous le concède mais que pouvais-je bien faire???

 

"Je fais des moulinets avec les bras pour chasser une terrible odeur de prout du à une consommation excessive de choucroute à la brasserie alsacienne hier soir"

 

Non, je ne peux pas dire ça. Je préfère laisser sa place au non-dit, mais là aussi, je vous assure c'est assez difficile à endurer.

 

Mon chef, d'habitude plutôt pressé, a l'air plutôt détendu. Il s'assoit face à mon bureau style "aujourd'hui j'ai tout mon temps, on va pouvoir discuter à bâtons rompus".

 

Moi, je suis rouge de honte. L'odeur est toujours là, ça tourne à la décharge milanaise abandonnée…

 

Il me demande d'un air léger :

 

"Tout va bien aujourd'hui?"

 

Et puis évidemment, ce qui devait arriver arriva. A la fin de sa phrase, il inspire un coup sec, puis fait une moue du style "mais ça pue l'anus de gnou dans votre bureau ou quoi?".

 

Plus gêné que moi, tu meurs foudroyé sur le coup.

Ma réputation est faite, déjà j'étais célèbre pour avoir des difficultés à ouvrir une porte (La chatière ), maintenant, je vais être connu pour être un adepte du dégazage sauvage en plein bureau.

 

J'étouffe un timide :

 

"Ben oui, tout va bien"

 

Mon chef se lève brusquement et pars de la pièce en disant :

 

"Bon, ben c'est pas tout ça mais j'ai du boulot moi, allez à plussssssssssssssssss!"

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