Ben dis donc, je vois que ça fait toujours parler les prénoms…
Ce qui est amusant c’est de constater que le lectorat qui semble traîner sur ce blog paraît appartenir globalement à la même catégorie.
Nous sommes tous fan de Jason, Kevin et Jess’… On adule le Mike, on kiffe la Jenifer et on surkiffe la Cindy…
D’ailleurs, vous avez noté la surabondance de Cindy dans les programmes de téléréalité ?
C’est un gage de qualité et de bon goût.
D'ailleurs, en ce qui concerne les prénoms anglo-saxons, ça dégénère sévèrement.
Cindy, c'est sur, ça ne ressemble à rien mais aujourd'hui... limite ça commence à devenir un classique à côté des Brook, Bree et autres Sue...
A vos souhaits!
La plupart du temps, il s'agit de diminutifs qui ont mal tournés...
En attendant, bonjour la vie de la malheureuse Brook qui générallement n'est pas née du côté de Melrose Place mais plutôt de Branly-les-deux-pognes, dans le ch'nord bien sur...
Comme c'est Noël, et que c'est LE moment des jeux en famille, je vous propose un super jeu sur le thème des prénoms : trouver le VRAI prénom des gens.
Pas celui que papa/maman ont donné en imaginant ce que leur enfant deviendrait plus tard.
Non, le VRAI, celui qui aurait du être donné.
Ainsi, je connais un Maxence qui a une tête de Kévin.
Bah oui, Maxence, t’imagines le mec un peu mystérieux, un peu snob, un peu de classe et d’allure quoi !
Et ben, le Maxence en question, il se paye une tête de bite, il porte un espèce de Marcel alors qu’il est tout maigre, il a galéré pour avoir le brevet des collèges et il finit ses jours comme manutentionnaire dans une zone industrielle abobifreuse.
De la même façon, je connais un Jimmy. Bon, ben le Jimmy, tu l’imagines complètement Jimmy de l’attitude, une casquette de merde, une boucle d’oreille en diamant du manège à bijoux, bedonnant et sirotant un coca acheté au mac do… et ben que nenni ! Le Jimmy, il se paye des costards qui valent le PIB du Burkina et il a la classe internationale.
Pas facile tout ça. Ca rend difficile les analyses sociales de comptoir.
Les parents ne sont pas tous infaillibles et le petit beauf que l’on a tous un peu au fond de nous (si si cherchez bien) et ben BOOM, il peut ressortir au mauvais moment : celui de choisir un prénom.
Ainsi, j’ai un ami bien sous tous rapports… et un jour avec sa femme, il me sort « Avec Bibiche, on hésite entre Emile et Jason… ».
Là, je ne vous fais pas un dessin de ma tête…
Puis, il rajoute : « A ton avis, il faut qu’on choisisse quoi ? »
Situation ultra embarrassante car mon ami était pour Jason et sa femme pour Emile…
J’avais très envie de les mettre tous les deux dans un tube à essai pour les faire analyser car : comment est-ce possible d’avoir des envies de prénoms aussi éloignées ??? Comment faire pour cohabiter avec quelqu’un qui peut avoir des idées de prénoms aussi diaboliques ??
Bref. J’ai marmonné un truc naze en disant que Jason était assez étonnant/original/chelou ouais même si Emile était QUAND MEME BIEN PLUS MIGNON…
Mais après tout je peux bien imaginer que, en couple, quand tout va bien, qu’il y a grave un feeling de malade et une communion des âmes et quand ta femme te sors « je voudrais appeler ma fille Guillemette »… ça doit faire drôle…
Ceci dit, on sait bien qu’aujourd’hui, la course à l’originalité est lancée. Il faut s’attendre à tout et puis c’est tout.
D’ailleurs, mes parents, au faîte de leur gloire à la période Julie/Mathieu/Thomas/Isabelle… ont du s’habituer malgré eux à la foire à l’Auguste et à la Jeanne.
A chaque fois, ça ne manque pas, quand un nouveau né de la famille se pointe avec un nom ancien type Augustin… direct, on te ressors Tonton Augustin qui n’était rien qu’un alcoolique et qui a fini seul dévoré par ses chiens tellement il était tout méchant.
Et ça n’a pas manqué pour Jo’ !