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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 13:40

Coucou me revoilou!

De retour pour vous faire partager tous ces moments de solitude...
Cependant, j'ai décidé d'élargir un peu le propos du Blog...

Ici, ça va causer "moments de solitude" au quotidien... ceux du coin de la rue, les honteux, les bizarres, les malsains...
Pour inaugurer cette nouvelle saison de MDS, je voudrais parler de la solitude de la rentrée...

La fin des vacances a sonné... et pour certains, c'est un véritable traumatisme!!!

Impossible de reprendre le doux chemin du quotidien...

Impossible de se remettre sur les rails encore chauds de la routine...

Impossible de retrouver les petits réflexes de tous les jours...

Et là, c'est le dérapage, l'accident, le pétage de plombs de la rentrée!

Tout de suite une illustration sous vos yeux ébahis : Papy-Panthère.


Qu'en dîtes vous?

Papy a tout du Papy : la canne, le duo chausettes/chaussure, le dos courbé, la démarche hésitante...

Mais Papy a également TOUT du gars qui nous fait une crise de rentrée!!! Il a piqué le haut panthère de Dalida, il a osé le mini short de Béyoncé...

Bref, Papi va pas bien.

Du tout.

Du tout. Du tout. Du tout. Du tout.

Il n'arrive plus à passer la deuxième, il est resté bloqué sur ses vacances à Ibiza ou à Mykonos...

Je dis donc attention à tous au terrible pétage de plomb de la rentrée...

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 10:42

Un petit coucou au milieu de l'été pour vous parler du merveilleux monde de la google-isation...

Certains visiteurs tombent sur ce site après des recherches google surprenantes!

Aussi, je me dois de prévenir afin que certains ne perdent pas trop leur temps!

Celui qui cherche des "FEMMES DE MENAGE PORTUGAISE EN CHALEUR" ne trouvera rien pour le satisfaire ici, si ce n'est une courte allusion à cette tradition millénaire du ménage en Lusitanie dans
Gigot trash...

Celui qui cherche comment réaliser des "LAVAGES D'ANUS"  risque également une sacrée désillusion puisque j'ai juste entraperçu la chose dans les Les pieds dans le pédiluve...

 

Enfin tout cela reste quand même bon enfant à côté de celui qui cherche comment "EGORGER UN CHATON DE 2 MOIS"… pas de commentaire, ici, on est des amis des chats et on les cherche désespérément dans Minou Minou...

 

Voilà, c'était juste pour vous faire partager les surprenantes coulisses du blog!!!

 

Bonne vacances!

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 16:55

Juste un petit billet sans honte à l'intérieur...

Déjà pour fêter le 1 000ème visiteur sur ce blog!!!

Ensuite pour dire que je pars en vacances...

Le blog sera sans doute peu remis à jour durant ces deux mois...

Je reviens fin août...

A bientôt...

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 10:02

 

 

Mon meilleur ami a la chance d'avoir des cousins propriétaires d'un château dans le sud-ouest. Un jour, il lui propose de venir passer un week-end "quand il veut – avec qui il veut". Du coup, on saute sur l'occasion et on part avec une amie pour un week-end prolongé… Bon, il aurait eu des cousins propriétaires d'un magnifique bungalow au camping Belle vue, je ne vous garantie pas qu'on aurait eu la même réaction!...

 

Après quelques heures de route, nous sommes reçus dans ce beau château avec ses salons en enfilade, sa tour médiévale, ses oubliettes caves voutées… Un superbe décor pour un week-end d'exception.

 

Nous dînons avec les cousins, puis, vers 23h00, ils partent se coucher…

 

Nous, de notre côté, on décide d'aller faire un tour dans le placard à bouteilles pour boire un petit coup.

Au début, ça commence doucement, style je sirote mon porto dans mon petit verre en cristal, tout va bien, c'est trop la classe… Et puis, la soirée Nadine de Rothschild a soudain viré à l'open bar géant…

Le challenge est de ne finir aucune bouteille, histoire de ne pas se faire choper… La solution est donc de boire un peu de toutes les bouteilles.

Le bar est plutôt bien fourni : porto, kirsh, whisky, Grand Marnier, Mirabelle, Poire, Rhum, Tequila, Martini, Cointreau…

 

Une goutte par ci, un verre par … L'ambiance monte étrangement d'un cran. Il y a un petit côté décalé à se bourrer la gueule comme des routiers bretons dans le salon d'apparat d'un château…

J'aime pas mal les concepts décalés...

 

Vas-y qu'on se fait une tequila flambée sur le piano à queue, vas-y que je glisse lamentablement de mon fauteuil Louis XVI après avoir ingurgité un TGV, vas-y que je me roule sur le tapis persan du XVIIIème siècle pour me remettre du verre de whisky 20 ans d'âge… Des sales gosses, quoi! Complètement pas bien! Carrément décadent! Juste affreux!

 

La soirée continue, l'effet calamiteux des mélanges ne tarde pas à se faire sentir. Mes deux acolytes sont au bord du coma éthylique, moi, je me découvre une superbe complicité avec le lustre en cristal : tout va bien…

 

…puis, tout va mal… mon ami se précipite à quatre pattes aux toilettes (ceci n'est pas une image) pour vomir pendant que la troisième roule en arrière-plan vers la bibliothèque, moi je sens comme un tsunami intérieur : un truc que tu le vois venir mais tu restes comme scotché devant ce phénomène naturel incroyable!!!

 

J'ai quand même le réflexe de me mettre devant la cheminée… et je vomis pitoyablement sur les bûches et les cendres…

 

A peine je ressors la tête de la cheminée, mon ami revient des toilettes et nous annonce la bonne nouvelle : elles sont complètement bouchées!

 

Résumons donc la situation :

 

- on a méchamment attaqué le bar des cousins, genre "tiens, c'est marrant, il ne reste plus que des fonds de bouteilles"

 

- le piano à queue à des marques de verres partout genre maintenant c'est un piano à queue et à pois!

 

- les toilettes sont bouchées, je ne veux même pas savoir avec quoi…

 

- la cheminée est pleine de vomi d'alcool (en même temps, le prochain feu devrait bien prendre!)

 

 

Et ben, le pire c'est que face à tout ça, quand vous êtes bourrés, vous allez vous coucher le cœur léger style "M'en fous! Y'a bien une armée de femmes de ménage portugaises qui va finir par passer pendant la nuit!"

 

Le problème, c'est que le lendemain, vous êtes bien obligé de vous rendre compte qu'aucun régiment de femmes de ménage n'est passé. Encore moins en provenance directe du Portugal. Ben, oui! Je sais! Moi aussi, ça me révolte!

 

Enfin, le pire c'est quand même la gueule de bois que vous avez le lendemain. Moi j'appelle même plus ça une gueule de bois mais une gueule de plomb, de granit ou de béton armé mais un truc moyen niveau maniabilité quoi!...

 

Teint de bidet.
Haleine de toucan.
Humeur de boa constrictor.
Cernes en couille de hibou d'Amazonie (ils sont très grands…).

Bref, ce n'est pas le top, et pourtant, vous devez faire bonne figure devant les cousins.

Déjà quand le cousin nous rejoint dans le salon à 12h30 et nous propose de prendre l'apéro, on répond tous les trois comme s'il en répondait de notre vie : "NNNNNNNAAAAAAAAAAAAAANNN…merci!"

 

Le cousin, un peu surpris de cette réponse unanime et énergique décide d'aller se verser un petit verre de porto.

 

"Tiens y'a presque plus de porto!"

 

On regarde tous nos pieds… (Enfin on essaie de les fixer…)

 

Au même moment, la cousine arrive dans le salon avec un grand plat dans les mains.

C'est un gigot embroché sur un plat.
Cru le gigot.
Cru.

 

-"Aujourd'hui, on va faire cuire le gigot à la broche, dans la cheminée, c'est sympa, non?"

 

Et ben, vous savez quoi? On l'a mangé le gigot.

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 14:58

Le mois de juin, c'est trop souvent synonyme de mariage.

 

Pour moi, le mariage c'est une véritable course d'obstacles :

 

- mettre son plus beau costume alors qu'il fait généralement 30° à l'ombre

 

- courir à la mairie écouter un vieil élu bedonnant bafouiller les articles so' glamourous du code civil

 

- courir à l'église pour se retrouver derrière le pilier et suivre la messe à travers un micro crachotant

 

- se bagarrer à coup de coude avec son voisin pour prendre la plus jolie photo à la sortie de l'église

 

- courir au vin d'honneur, se retrouver dans une salle surchauffée à boire du champagne tiède et des petits-fours qui tournent de l'œil rapport à la chaleur de la pièce

 

- courir à la réception, se retrouver à côté d'un couple de coincés du cul qui ne décrochent pas un mot

 

- regarder les mariés danser une valse boiteuse

 

- se taper mamie qui fait la chenille, papi qui danse la macaréna, cousin Jojo qui dégouline sur "Alexandrie Alexandra"…

 

 

Bon, c'est un peu un tableau noir… des fois, avec un peu d'alcool, je m'amuse bien aussi!

 

Bref, donc voilà, je me retrouve à nouveau dans un mariage. Celui de mon cousin. Il se marie avec une jolie fille qui se prénomme Sophie. Au moment du vin d'honneur. Nous allons, avec ma cousine Armelle, présenter tous nos vœux de bonheur aux mariés et déclamer la ribambelle de banalités et de propos convenus habituels…

 

Bonjour – Félicitations – Quel beau mariage – Et ce temps, vous avez eu de la chance! – Oh! Mais quelle belle robe!!! – Vous savez plus où vous en êtes? – Ca doit être une journée incroyable! – Depuis le temps que vous préparer ce jour – Ben oui – C'est bien – En tout cas, c'est un vrai plaisir – ça fait longtemps qu'on ne se s'était pas vu! – Ben oui tiens, c'était quand?

 

Et là, je vois ma cousine faire des recherches archéologiques dans sa tête pour se remémorer la dernière fois qu'elle avait vu mon cousin. Tout d'un coup, l'ampoule s'allume :

 

- "Ben oui, c'était chez notre Tante à Montauban!"

 

Mon cousin cherche dans sa tête et manifestement ne semble pas se souvenir.

 

J'ai repéré un arrivage de petits-fours "foie-gras pain d'épice" qui me font de grands appels, je dis :

 

-"Oui, bon, ben c'est pas très grave, on va vous laissez, on ne va pas vous accaparez non plus!"

 

Ma cousine persiste

 

-"Attends, mais siiiiiiiiiiiii! Tu te rappelles pas! D'ailleurs tu avais amené Sophie cette fois là."

 

La Sophie en question fronce les sourcils. Apparemment, pas de souvenirs de son côté!...

 

Ma cousine continue :

 

-" Mais, si, tu étais venu passer une semaine avec Sophie. Elle était venue avec son gros chien, il mettait des poils partout! Ah si! Moi, je me rappelle bien! Vous étiez tout le temps collé l'un à l'autre, c'était limite obscène! Ahahaha "

 

Mon cousin, livide, reprend ma cousine d'un ton sec :

 

-"Non, tu dois te tromper, je ne vois pas du tout!"

 

Les petits-fours "foie-gras-pain d'épice" partent à toute allure… je n'ai pas envie de me contenter des trucs en pâte feuilletée qui vous transforment la bouche en beurrier géant… Je refais une tentative pour mettre à fin à cette situation absurde :

 

-"Bon, cette fois, on y va Armelle"

 

Mais elle veut manifestement poursuivre son idée…

 

-"Vous ne vous souvenez plus! C'est dingue ça! Je ne t'avais jamais vu aussi amoureux! C'est là où tu m'avais dit que c'était la femme de ta vie, pour sur!"

 

Sophie regarde ses pieds et marmonne

 

-"Je n'ai jamais eu de gros chien qui met des poils partout"

 

Silence gêné. Armelle semble enfin comprendre. Ce n'était pas Sophie la fille en question, c'était une autre. Une "ex". Re silence… Re-Re silence… Re-Re-Re silence… Hyper dense le silence… Hyper profond Hyper abyssal Un über silence quoi!...

 

Je chasse l'ange qui passe s'éternise :

 

-"Bon, ben c'est pas tout mais on va aller boire une coupette!"

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 10:23

La honte qui suit m'est arrivé il y a peu de temps. J'hésite un peu à la livrer car elle craint grave!!! C'est du lourd... du très lourd!

 

Je suis dans mon bureau à travailler tranquillement. Ma collègue est absente et j'aime bien me retrouver seul dans ce bureau à faire pas grand chose ce que j'ai à faire. Je sirote un petit thé, je mets un fond sonore et je bosse.

 

Je suis si tranquille ce matin, un dossier à traiter qui m'intéresse, un petit rayon de soleil qui vient me taquiner les doigts sur le clavier, tout-va-bien.

 

Je suis si bien dans mon bureau… Tellement bien que je me sentirais presque chez moi, TOTALEMENT à l'aise, TOUT A FAIT décontracté, COMPLETEMENT détendu...

Sans même y penser, je lâche une petite caisse sympathique, une caissounette quoi, un micro pet, limite mignon (si je vous assure, c'est possible!). Une demi-seconde plus tard, une odeur fétide envahi tout mon espace. Un truc de malade!!! Un mélange d'haleine matinale, de vieille poubelle que vous avez oublié de descendre, d'égout qui refoule, d'eau croupie et de merde de labrador en rut! Vous imaginez?

 

Je poursuis mon travail… et je continue à produire mes petites bombes olfactives en toute tranquillité. Après tout, je ne gêne personne!...

 

L'espace d'une seconde, j'ai l'impression que la plante posée sur mon bureau est en train de rir à vue d'œil, à moins que ce ne soit le papier peint qui se décolle???!!!. Bref, l'air est irrespirable et même moi, je commence à avoir un léger mal au cœur…

 

Soudain, j'entends quelqu'un qui frappe à la porte.

 

Je reste figé, impassible, mais intérieurement c'est :

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH"

 

Dans ces moments de panique intégrale, on fait parfois des trucs un peu débiles, moi en l'occurrence : je me jette de mon fauteuil et fais des moulinets avec les bras et souffle pour chasser les mauvaises odeurs.

 

La porte s'entrouvre…

Mon supérieur apparaît dans l'encadrement…

Il ne devait pas être là aujourd'hui…

 

Il me regarde d'un air amusé.

 

"Vous faites quoi les bras en l'air?"

 

"Euh… Ben…Rien, je chassais une mouche"

 

Bon, l'explication est ultra naze, je vous le concède mais que pouvais-je bien faire???

 

"Je fais des moulinets avec les bras pour chasser une terrible odeur de prout du à une consommation excessive de choucroute à la brasserie alsacienne hier soir"

 

Non, je ne peux pas dire ça. Je préfère laisser sa place au non-dit, mais là aussi, je vous assure c'est assez difficile à endurer.

 

Mon chef, d'habitude plutôt pressé, a l'air plutôt détendu. Il s'assoit face à mon bureau style "aujourd'hui j'ai tout mon temps, on va pouvoir discuter à bâtons rompus".

 

Moi, je suis rouge de honte. L'odeur est toujours là, ça tourne à la décharge milanaise abandonnée…

 

Il me demande d'un air léger :

 

"Tout va bien aujourd'hui?"

 

Et puis évidemment, ce qui devait arriver arriva. A la fin de sa phrase, il inspire un coup sec, puis fait une moue du style "mais ça pue l'anus de gnou dans votre bureau ou quoi?".

 

Plus gêné que moi, tu meurs foudroyé sur le coup.

Ma réputation est faite, déjà j'étais célèbre pour avoir des difficultés à ouvrir une porte (La chatière ), maintenant, je vais être connu pour être un adepte du dégazage sauvage en plein bureau.

 

J'étouffe un timide :

 

"Ben oui, tout va bien"

 

Mon chef se lève brusquement et pars de la pièce en disant :

 

"Bon, ben c'est pas tout ça mais j'ai du boulot moi, allez à plussssssssssssssssss!"

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 14:20

Un peu d'explications sur ce blog…

 

Voilà longtemps que je souhaitais répondre à un certain nombre de visiteurs qui se posent des questions sur ce blog et par conséquence sur ma vie!

 

Je vais peut-être casser le mythe vivant de la loose que je suis à travers ce blog mais : "non, toutes ces histoires ne me sont pas toutes arrivées à moi!"

 

En fait, au cours de nombreuses soirées avec mon meilleur ami, on aime faire raconter aux gens leurs plus grosses hontes! C'est toujours un grand moment et cela est un bon test pour voir si les gens ont un peu d'autodérision (qualité précieuse et souvent trop rare!)…

 

Donc voilà, la honte de la porte qui ne s'ouvre pas La chatière  , de la brésilienne francophone Brasil...Brasil...  ou du hammam Turkish delight  sont par exemple extraits de ma vie, celle l'entretien de merde Entretien de merde...  ou de la tarte aux fraises Strawberry attitude  de mon meilleur ami, celle du malaise verbal Suicide verbal  ou de la culotte postale Culotte Postale...  d'un autre ami, etc… Certaines des histoires sont même des mélanges de plusieurs histoires Sexy Girl ...

 

Voilà, en tout cas, toutes ces hontes ont été globalement expérimentées, subies, vécues, éprouvées…. Et le but de tout ceci est de rire un petit peu…

 

D'ailleurs si certains veulent partager leurs hontes en commentaires, n'hésitez pas!

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 18:33

Je réussis toutes les épreuves écrites pour rentrer dans une École de graphisme (si si je vous assure des fois, je peux aussi réussir des trucs!)

 

Il ne reste plus qu'un entretien à passer avec la Directrice de l'établissement.

Une sorte d'entretien de motivation : " oui je suis motivé à mort pour rentrer dans votre École, depuis l'âge d'1 an et demi, je n'ai que ça en tête, je me suis fait tatouer le logo de l'École sur mon testicule gauche, j'en veux, j'en veux, j'en veux, prenez-moi où je me jette du haut de chez moi (459ème étage)!!! "


Vous voyez le genre? 

 

Le matin, ça ne commence pas très bien, je suis en retard, j'ai mal dormi, j'ai l'impression que la marque de l'oreiller restera à jamais graver sur mon visage.

 

Je prends le bus pour me rendre à l'École, embouteillage monstre, coup de chaud terrible!

 

Je finis par arriver pile à l'heure, je cours un peu, je transpire beaucoup, j'ai l'impression de glisser sur un truc, bref, je ne suis plus très bien où j'en suis, je ne suis pas au top de ma forme.

 

La directrice de l'École ouvre sa porte, m'accueille gentiment, me propose d'entrer.

Je pose ma sacoche, m'assois sur le fauteuil faisant face au bureau et maintenant seulement je réalise la situation et je commence à stresser. Il va falloir que je parle, que je joue à l'élève brillant, la perle vivante (THE living Pearl) que tous les chefs d'établissement rêvent de compter parmi leurs élèves.

 

 

Et puis, la Directrice commence à parler. Elle ne s'arrête plus. Elle me vante son École, l'enseignement de qualité, les professeurs renommés, les locaux modernisés.Blablablabla…Blabla BALBALBLAblablablabla….

 

Depuis le début de l'entretien, je ne me sens pas à l'aise. Stressé évidemment, mais quelque chose de supplémentaire, comme une odeur de truc pourri qui règne dans la pièce. Oui, d'ailleurs tiens, c'est vrai, ça pue! Une odeur de mort, un parfum de merde… Je commence à observer la Directrice sous un autre angle. Serait-ce elle qui pue la mort? Avec sa petite coupe au carré bien proprette, son collier de perle et son tailleur blanc immaculé, elle cache bien son jeu. Soit, elle pue de la gueule, soit elle refoule des pieds. J'avance mon buste pour essayer de détecter discrètement la source mais rien à signaler du côté du Bureau. Je me reconcentre sur ses paroles. Toujours du blabla sur la réussite intergalactique de ses anciens élèves, sur la renommée intersidérale des professeurs…

 

Très intéressant tout ça, mais son Bureau pue la merde! C'est quand même pas très classe...

 

Dans un élan de remise en cause, je me dis que ça vient peut être de moi. J'écarte légèrement le bras l'air de rien pour renifler un coup. Rien. Je suis rassuré : mon dessous de bras n'est pas la source de cette odeur indescriptible.

 

Je n'écoute plus le Directrice perdue dans son discours d'autosatisfaction. Je la regarde avec air qui essaie de montrer qu'il y a un problème, qu'on ne fait pas passer un entretien dans un Bureau qui pue la merde de labrador en rut!!!

 

Elle ne saisit rien à mon expression de visage. Bon, il n'y a plus qu'à attendre…

Blablablabla….Blablablabla….Blablablabla….Blablablabla….Blablablabla….


Je me détends en essayant de passer en mode apnée (pas évident!).


Je croise mes jambes et là……….

 

Comment dire...

 

Tartiné.

Enduit.

Recrépi.

 

Tout le bas de mon pantalon est enduit de merde. Ma chaussure en est plein. Voilà un quart d'heure qu'en bougeant et frottant mes jambes, je m'enduis d'une merde de chien collée sous ma chaussure.

 

C'était ça le truc sur lequel j'ai glissé dans la rue avant d'entrer ici. Une merde géante de chien géant.

 

Panique à bord!!!!!!. Je suis recrépi de merde. L'odeur est insoutenable et elle risque de se rendre compte qu'elle reçoit aujourd'hui un étudiant qui se roule dans une merde de chien avant de passer un entretien de motivation! Une méthode de séduction pour le moins originale!

 

Par chance, son monologue est terminé. Elle commence à tordre le nez. Il faut que je stoppe l'entretien immédiatement!

 

"merci pour votre accueil Madame, j'espère à très bientôt!"

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 14:32

 

Été 2002 voyage au Brésil

Des vacances formidables, inoubliables, paradisiaques…

Quatre semaines de découverte intense…

 

Seulement, au bout de trois semaines, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours une phase de mal de pays…

 

Un moment où larver sur le sable blanc, parcourir les cités coloniales, ou passer les soirées à siroter des caipirihnas… et bien ça ne vous fait plus le même effet qu'au début du séjour…

 

Une espèce de lassitude, une sorte d'appel intérieur pour retrouver son chez-soi, ses habitudes contre lesquelles on peste toute l'année.

 

J'ai limite envie de me taper une demi-heure de vaisselle, comme une envie de repasser, de payer une facture, de regarder Confessions intimes une connerie à la télé, bref, j'ai le mal du pays!

 

Du coup, en toute logique, je commence à en avoir ras-le-bol de ce pays pourtant si exceptionnel! Je trouve ça sale, bruyant, fatiguant… et puis les autochtones aussi ils commencent sérieusement à me taper sur les nerfs.

 

Moi qui les trouvais absolument géniaux en arrivant…

Moi qui voulais limite me faire naturaliser brésilien dans l'heure

Moi qui était prêt à tout plaquer pour ne vivre que de samba, de caipirinha et de plume dans le derrière carnaval…

 

J'en peux plus...

Les filles sont pas si belles, il y a des moustiques partout, la bouffe est lourde, presque aussi lourde que l'atmosphère humide qui rend tout ce que vous touchez un peu moite… Bref, vous avez compris : j'ai envie de rentrer!!!


 

Il reste encore deux jours et nous devons prendre l'avion pour rejoindre la capitale. Le vol est retardé. On attend dans un couloir d'aéroport. Il est presque minuit. J'ai envie de dormir. Il fait chaud… très chaud… toujours cette moiteur…

Derrière moi, une jeune brésilienne attend comme nous. Au bout de cinq minutes elle est rejoint par une amie. Et, là c'est le début du calvaire.

 

Elle commence à engager la conversation mais elle parle fort… de plus en plus fort! La langue qui sonnait si doux à mon oreille au début du voyage m'arrache maintenant carrément les tympans.

J'en peux plus de leur AAAAAAOOOOOOOooooooo, de leur CHECHECHEchechehchehcheuuuuu……………

 

Il est minuit passé, on attend un avion qui n'arrive pas, il fait une chaleur de bête et deux brésiliennes déchaînées me gueulent dans l'oreille!!!

 

Et, là quand vous êtes fatigués, épuisés, que vous n'êtes pas dans votre assiette, vous devenez d'une connerie bêtise, d'une mauvaise foi, d'une méchanceté rare!

 

J'exprime  mon désespoir à mon amie assise à mes côtés.

 

"Tu crois qu'elle va s'arrêter de jacasser Pépita??? J'en peux plus de leur blabla, ils arrêtent jamais!!! Je déteste le portugueshhhhh!!!"

 

1h00 du matin, ma voisine continue. Subir une conversation en portugais à 2 centimètre de l'oreille me semble désormais relever du hurlement de bébé en pleine crise d'hystérie, du cri du cochon qu'on égorge ou d'un concert de la Star Académy!

 

"Tu veux pas lui dire de fermer sa grande bouche à Chiquita??? Non, mais quelle langue de merde quand même!!! C'est d'une vulgarité tout ces cheucheucheu… pffffffffff et puis t'as vu sa gueule! Ah, non mais moi les Brésiliennes on m'en reparlera! Un gros cul, des petits nibards, des ch'tards plein la gueule, la fête de la moustache… "

 

Les deux copines poursuivent leur conversation… à la brésilienne! Rires, cris, gloussements, intensité allant crescendo….

 

Je suis moi aussi obligé de parler de plus en plus fort pour me faire comprendre de mon amie :

 

-"Tu veux pas lui demander de retourner faire son ménage à Linda de Souza, j'en peux plus!!!"

 

C'est à ce moment précis, que la demoiselle en question s'arrête de parler. Elle se tourne vers moi avec un grand sourire. Autant dire que je suis un peu décontenancé. Je parle tout haut car je sais très bien qu'elle n'est pas prête de me comprendre! Et là, elle me dit dans un français impeccable"

 

"Vous parlez français! Vous êtes surement français! Ah, mais j'adore la France, j'ai habité 20 ans à Paris!"

...

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 14:40

Je reviens vers mon blog après une petite coupure…

Je vais essayer d'être fidèle au rendez-vous du mardi...
 

L'histoire qui suit vous parlera d'autant plus si vous avez chez vous une de ces sublimissimes petites bêtes à poil dénommés chats!

 

Comme tous les amateurs de chats, je suis un peu "grave" avec mon chat. Je pourrais en parler des heures.

 

En fait, je suis assez convaincu que les chats ont tout compris à la vie. Ils se concentrent sur les plaisirs essentiels : manger et dormir. Et au lieu de courir, comme nous, partout derrière je ne sais quoi, ils préfèrent mettre toute leur énergie à faire ces deux choses d'une façon appliquée, esthétique… voire quasi artistique!

 

A chaque déménagement, la problématique "chat" se pose donc avec insistance : assez grand pour disposer d'un espace "intéressant", idéalement un accès dehors pour prendre l'air…

 

Le problème c'est que cette fois, mon chat disparaît une semaine après mon emménagement. Mon appartement a perdu son âme à grandes oreilles ^^. Vide. Désert. Glacial. C'est affreux!

 

Il y a un accès à la cour d'immeuble et donc potentiellement à la rue mais mon chat n'est pas réellement téméraire, il serait plutôt du genre à avoir une attaque cardiaque à chaque coup de sonnette. Ne croyant pas encore à l'auto combustion, j'envisage donc la seule solution : mon chat est parti dans la cour, voire dans la rue.

 

Je pars donc dans la cour : RIEN! Je vais dans la rue, un peu désemparé, je ne sais pas bien comment m'y prendre. Habituellement, j'appelle mon chat en faisant une espèce de sifflement bizarre mais c'est un truc plutôt aigu, assez ridicule. J'imagine que d'un point de vue totalement extérieur, quand on entend ce bruit de bouche, on doit se dire que la grande Zaza ne doit pas être bien loin.

 

Je commence donc à parcourir la rue en émettant mon bruit de bouche hautement viril aux endroits où un chat peut se glisser. Zguizzzguuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiizgougnou
uuuummmmmmmmmmzzzzzzzzuuuu…


Aucun résultat...

 

Je continue en augmentant mon sifflement pervers. Une mamie se retourne un peu affolée... une mère de famille avec une poussette me regarde l'air inquiet et accélère son allure... un chien à moitié endormi sous un porche commence à me suivre… Bref, c'est mal barré!

 

Je rentre chez moi un peu désemparé… Je finis par me décider à attaquer là où je pense disposer d'une réelle chance de retrouver mon chat. Il faut miser sur la stratégie de la bouffe!

 

Je prends donc le sac de croquettes et retourne dans la rue. Là, il s'agit de combiner le sifflement ridicule avec le secouage de paquet de croquette façon maracas…

 

Je commence donc mon affaire…discrètement… autant qu'agiter un paquet de croquette et émettre en même temps une sorte de hululement de chouette puissent être discret…

 

Rien...

Un passant me dévisage l'air inquiet. Ma boulangère jette un œil étonné à travers la vitrine. Le putain de chien est manifestement le seul a apprécier mon petit manège puisqu'il a même ramené un copain. Me voilà donc pisté par deux chiens miteux qui placent tous leurs espoirs dans une chute de croquette. Toujours aucun résultat. Je n'envisage pas une seconde de perdre définitivement mon chat qui est un truc peut être ridicule mais super important pour moi, mon équilibre, tout ça quoi!...

 

Dans un élan de désespoir, je relonge la rue en mettant de côté toute discrétion. Je joue donc un coup de maracas, je siffle façon coyote affamé, encore un coup de  maracas, re-hululement… cette fois, ma réputation est faite dans ma rue. Les gens accélèrent le pas, d'autres me regardent l'air effaré genre :"y'a un mariachi à croquette un peu homosexuel qui fait son numéro dans la rue!!??? C'est normal???"

 

Et là, au détour d'une rue, un collègue de boulot apparaît. Je suis stoppé net dans mon show : le paquet de croquette en hauteur, la bouche en cul de poule, prêt à relancer une série de sifflements stridents. Le collègue vient vers moi. Je suis figé sur place.

 

-"Tiens, Salut! Ça va? Tu fais quoi là avec ton paquet de croquette??"

 

-"Ben, je… baaahh…je cherche mon chat!"

 

Il me regarde l'air amusé. Au même moment, je sens un truc qui se frotte à mes jambes…. :

 

-"Mon chat!!!!"

 

La joie de retrouver mon chat est immense. Je le prends dans mes bras :

 

"Ben alors, t'étais où mon crabougnou toubougnouchoubignou à moi???"

 

Mon collègue resté en face de moi me lance froidement : 

 

"Bon je crois que je vais vous laisser!"

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